Je me demande encore des choses à propos de toi… plus que je ne le devrais, plus que je n’ose le dire.
Après tout ce par quoi nous sommes passés, c’est difficile pour moi d’essayer d’aller vers toi.
Car je sais, car le monde entier sait, que nous ne serons jamais ce que j’aurais aimé que nous soyons l’un pour l’autre.
Car je sais que tu m’en veux encore, d’être partie, comme ça sans explication.
Mais je me pose quand même encore des questions à ton sujet.
Je me demande si tu te souviens de tous les détails de notre première rencontre.
Ou le sentiment de bonheur que tu m’as apporté et combien j’étais heureuse.
Ce moment quand j’ai pensé que toutes mes prières étaient exaucer, que finalement, tu étais la pour me secourir, de toutes ces relations passées, qui n’ont pas fonctionné, qui n’ont pas marché.
Je me demande si tu écoutes encore tous ces chansons, ces films, que nous avons écouté ensemble et s’ils te font encore penser à moi.
Je me demande si Adèle te fait penser à moi.
Je me demande si ça te manque de me parler après ta dure journée de travail et si tu te souviens de tous ces sourires que je te donnais même lorsque tu n’en avais pas envie, car tu étais épuisé.
Je me demande si toi aussi tu as apprécié et aimé tous nos moments autant que moi, plus que ma propre vie.
Je me demande si tu penses à moi comme une personne étant si proche, mais si loin à la fois.
Je me demande si tu te dis aussi que trop de mots sont restés silencieux entre nous.
Je me demande si parfois tu lis mes statuts Facebook et ce que j’écris.
Je me demande si c’est encore dur pour toi de t’endormir le soir.
Je me demande si tu t’es enfin rendu compte que pour t’aimer, je devais commencer par m’aimer moi-même et par me trouver aussi belle que je te trouvais toi beau.
Je me demande si tu te demandes encore pourquoi je t’ai laissé.
Je me demande si tu as trouvé une personne pour te réconforter quand tu es stressé ou anxieux.
Je me demande ce que tu ressens ou ce qui te passe par la tête quand tu entends mon nom.
Je me demande si toi aussi tu savais que nous étions toxiques un pour l’autre…
Et je me pose toute ces questions, au sujet de toi, car je sais profondément, que toi aussi tu te les poses encore.