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Il fut un temps ou tu l’appréciais.

Il fut un temps ou tu la textais en premier, ou tu étais le premier à faire des plans avec elle.

Il fut un temps ou tu voulais avoir une réponse à chaque question, ou tu étais curieux d’elle, ou tu t’intéressais à elle.

Il fut un temps ou tu la remerciais d’être dans ta vie et/ou tu étais impressionné par tout ce qu’elle faisait.

Il fut un temps ou tu étais tout excité à l’idée de la voir.

Car tu la voulais à tes côtés.

Il fut un temps ou quand elle partait tu voulais qu’elle reste.

Il fut un temps ou elle habitait chaque pensée que tu avais.

Ou la texter lors d’une journée ultra occupée te faisait sourire.

Il fut un temps ou tu lui disais je t’aime et que tu pensais habitait chaque mot.

Il fut un temps ou tu te sentais si chanceux…

Et puis quelque part sur le chemin tu as commencé à douter.

Tu as cessé de la rencontrer à mit chemin.

Tu as cessé de lui ouvrir ton cœur, car soudainement son amour devenait un inconvénient, un frein, un stop à ta vie.

Tu as cessé d’être toi-même, tu as cessé de partager, de communiquer avec elle, tes désirs, ce que tu veux, ce que tu voulais le plus.

Et pour elle d’un coup son monde s’est assombri, se demandant ce qu’elle avait fait de mal, ou elle s’était trompée.

Pensant et repensant à chaque petit détail.

Tout est devenu l’attente plutôt que de l’appréciation.

Elle avait hâte à chacun de tes allo, mais elle avait peur chaque bonne soirée, bonne nuit, car elle avait peur que ce soit un au revoir plutôt qu’un à bientôt.

Elle voulait te parler, mais tu préférais entendre plutôt qu’écouter.

Chaque conversation était remplie de mots vides.

Tu l’aimais.

Plutôt il fut un temps ou tu l’aimais.

Mais l’amour s’est asséché, fondu et disparu comme de la neige au soleil.

Et tu t’es senti coupable, pas beaucoup, de tout ce qui se passait.

Tu l’aimais pour la façon qu’elle t’aimait et te faisait sentir à propos de toi-même.

Et pour sa façon de te construire, de te faire sentir complet et toi… tout ce que tu as fait c’est la dénigrer, lui en vouloir, la faire sentir comme une moins que rien.

Elle était cette confiance en toi, ce manteau de réconfort, qu’il y avait quelqu’un qui lui répondrait toujours, qui serait toujours là pour toi.

La vérité c’est qu’elle rendait tout facile, simple.

Et le pire c’est que tu mettais de moins en moins d’effort pour elle et elle de plus en plus pour te donner une raison de rester.

Car pire que ne plus être en amour. C’est être aimé, et de la voir perdre peu à peu son amour pour toi sans rien ne pouvoir y faire.

Tu as arrêté d’être ce qu’elle avait de besoins, et elle a arrêté d’être ce que tu voulais.

Alors vous avez cessé d’essayer.

Vous étiez là entre ne pas lâcher prise sur votre passé, et ne pas avancer vers un avenir qui vous incluait l’un et l’autre.

Mais elle t’aimait encore, elle t’aimait comme au premier jour.

Elle te choisissait encore et toujours toi.

Et ça lui a brisé le cœur de devoir se choisir elle plutôt que vous.

Elle s’est sentie si seule, même accompagnée, elle s’est sentie si vide, même dans les endroits les plus remplis.

Elle avait perdu son repère, n’avait personne son complément.

Elle avait perdu celui qu’elle aimait tant, celui qui la faisait sourire, et qui maintenant la faisait pleurer.

Elle avait perdu son compagnon de route, pour se retrouver sur un nouveau chemin seul,
célibataire, sans toi…

Et un jour, tu as demandé à des gens si elle voyait quelqu’un…

La réponse était oui, car entre vous et elle, elle avait décidé de se sauver elle-même, de se protéger un peu beaucoup de votre amour et de passer à autre chose.

Car pour toutes ces fois où tu as manqué de courage, elle en avait fait preuve.

Pour toutes ces fois où tu avais peur, la chienne, elle était brave.

Et finalement pour toutes ces fois où tu manquais d’amour, elle avait aimé pour deux.

Et aujourd’hui, maintenant, votre au revoir était remplacer par le allo d’une nouvelle personne.

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