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L’amour, le vrai, se trouve dans chaque petite chose, dans chaque petit geste.

L’amour, celui comme avant.

Celui comme dans le temps de nos grands-parents.

L’amour, le vrai.

Celui sans faille.

Sans jeux.

Sans hypocrisie.

Sans mensonge.

Celui pour qui nous laissions tomber notre garde.

Celui pour qui nous ouvrions notre cœur.

L’amour, le vrai.

Celui pour qui 2 personnes passaient leur vie ensemble.

On se demande s’il existe encore.

S’il est toujours présent.

Si de nos jours, c’est encore possible.

C’est peut-être la vie ou simplement les gens qui ont abandonné.

On avance dans la vie, on ère, on se perd à force de faire semblant d’aimer.

On se retrouve dans des relations sans lendemain, dans des relations sans signification.

On passe une nuit ici, ou bien là-bas, à la recherche d’un bonheur perdu.

On passe sa vie à se chercher au travers des autres, sans se trouver.

On espère, on souhaite, que ce sera enfin le bon ou la bonne.

On se dit que sinon ce n’est qu’une blessure de plus.

Qu’une rupture de plus.

Mais le cœur n’est pas et n’a jamais été une ressource illimitée.

Car le cœur à ses limites, d’aimer.

On est amoché, brisé, on est défait, par la vie, par l’amour.

On se regarde au travers d’un miroir cassé, déformer.

L’amour, celui comme avant.

Le vrai, celui sans fin.

Celui qui unissait 2 personnes du début à la fin.

Celui pour qui 2 personnes étaient prêtes à se battre.

Celui pour qui nous laissions tomber, toutes nos défenses.

Celui pour qui nous escaladions les murs autour d’un cœur.

Cet amour n’est pas mort, il n’est pas disparu, il n’a pas été vaincu.

Il se trouve, et se retrouve dans chaque petite chose, dans chaque petit geste.

Au détour de chaque cœur, esseulée, de chaque cœur anéanti, qui espère et qui aspire toujours à l’amour.

Il se trouve dans chaque blessure, cicatrice de personne qui ont aimé, mais qui n’ont pas abandonné, qui n’ont pas laissé tomber.

Qui ne se sont pas, laisser vaincre, par la paresse de trouver mieux.

Qui n’ont pas choisi la facilité.

Qui n’ont pas laissé l’ennuie, ruiner, gâcher leur relation.

Qui n’ont pas simplement décidé d’aller ailleurs, car les difficultés de la vie les rebutaient.

L’amour, le vrai, c’est la fin de l’égoïsme.

Du me, myself and i.

C’est la fin du je.

L’amour, le vrai, c’est nous, nous contre le monde.

L’amour, le vrai, c’est rêver, s’épanouir et construire ensemble.

L’amour, le vrai, ce n’est pas Walt Disney, Nicholas Sparks ou bien John Green.

L’amour, le vrai, ne dure pas que 300 pages ni 1 heure et demie.

L’amour, le vrai, n’est pas emballé dans un joli paquet cadeau.

L’amour, le vrai, dure toute une vie.

L’amour, le vrai, c’est des disputes, des chicanes, qui n’en finissent plus.

L’amour, le vrai, c’est des moments tristes, à se sentir seule.

L’amour, le vrai, c’est endurer des douleurs pour l’autre, qu’on porte durant toute une vie.

Car l’amour, le vrai, vaut plus que toute cette souffrance, car l’amour, le vrai, soulage.

L’amour, le vrai, n’est pas un grand frisson, mais plutôt un grand calme.

C’est se dépasser, s’élever avec l’autre.

C’est mettre de côté ses différences, pour travailler sur ses ressemblances.

C’est vouloir aller de l’avant, avec quelqu’un.

C’est oublier que seul on va plus vite, et se dire qu’à deux on va plus loin.

L’amour, le vrai, c’est une odeur, un moment dans le temps.

L’amour, le vrai, c’est encore et toujours se retrouver, même dans ce monde qui ne cesse de nous séparer, qui ne cesse de vouloir nous changer.

L’amour, le vrai, ce n’est pas d’être célibataire à deux, mais s’accomplir à deux.

On se laisser-aller, avec quelqu’un qui pourrait nous détruire, nous terrasser en un instant.

C’est rouvrir ses plaies, et les exposer à une personne, les montrer, pour qu’elle nous aide finalement à les guérir.

C’est se laisser porter quand nous sommes fatigués d’avancer.

L’amour, le vrai, c’est chaque petit sourire, ou frissons.

L’amour, le vrai c’est se sentir à la maison avec quelqu’un.

Se dire qu’enfin nous sommes où nous devrions être.

C’est avoir trouvé sa place, après s’être cherché durant si longtemps.

Et surtout l’amour, le vrai, c’est ne pas y croire, jusqu’à tant qu’il soit trop tard.

Trop tard pour s’en sortir.

Trop tard pour changer d’idée et de cap.

Car toutes les routes nous mènent à l’autre.

Oui, l’amour, le vrai, se trouve dans chaque petite chose comme dans chaque petit geste.

Il se retrouve au détour du possible et de et si jamais.

Et il est temps de laisser sa place à l’amour.

Il est temps de se laisser parler d’amour, car de nos jours, l’amour, le vrai est plus nécessaire que jamais.

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