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Refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir.
On refuse de se donner.

On refuse de se laisser-aller.

On refuse d’ouvrir son cœur.

On refuse d’aimer.

Mais refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir.

On refuse de ressentir par peur de s’éteindre.

Souffrir fait partie de la vie.

Ça fait partie de l’existence.

De ce qui fait de nous des humains.

Mais au bout de chaque relation qui se termine se trouve la déception.

La douleur du deuil.

Une souffrance infinie, qui trop souvent est impossible d’expliquer par des mots, mais que par des larmes.

Tomber est humain, se relever est divin.

On refuse de s’ouvrir par peur d’être blessé à nouveau.

De se laisser-aller, car tant de gens on profiter de nous.

Car trop souvent on n’a utilisé notre gentillesse contre nous.

Notre cœur comme une passoire.

Notre âme en lambeaux.

On ressent les choses si profondément.

Chaque blessure comme un coup de couteau.

Chaque abandon comme la fin de notre petit monde.

La douleur nous a changés, comme elle change tout le monde.

Nous apprenons au fil de la tristesse et de la peine.

Nous ressentons un mal de vivre.

Notre âme est malade.

De toutes ces promesses brisées, de tous ces mots et paroles qui n’ont jamais eu de suite.

Nous sommes par définition, des êtres capables d’atteindre l’impossible, et nous énumérons ces moments, ces moments ou nous avons oser viser plus haut, forcer les barrières, toucher les étoiles, faire de l’inconnu du connu, ces prouesses font notre plus grande fierté, mais nous avons perdu tout ça, ou peut-être avons nous tout simplement oublier, que nous restons des pionniers, et que nous ne sommes qu’au début, que nos plus grandes prouesses ne peuvent pas être derrière nous, car notre destin s’étend au-dessus de nous.

Nous sommes le résultat de nos choix.

Mais aussi de nos cœurs brisés.

Nous sommes capables du plus beau, mais nous nous laissons trop souvent aller vers le pire.

Nous avons peur de souffrir.

Peur de tout.

Comme de mourir.

Nous affrontons la vie d’un pas timide.

Nous avançons d’un pas sans être sûrs de rien.

Alors que nous devrions avoir des rêves de géants.

Nous sommes enfermés dans nos pensées, et retenus trop souvent par notre passé.

Prisonnier d’une génération ou l’amour n’égale qu’aux sexes.

Ou force et honneur, courage et fierté ne sont plus que des tatouages.

On se sent délaisser.

On se sent mourir.

Certains attendent la fin du monde, d’autres le début de l’humanité.

Nous reculons tant sur le plan humain.

On oublie que l’instant présent est un cadeau, et qu’il faut en profiter.

On doute si souvent de nous.

Alors que nous devrions avancer d’un pas sûr.

Nous tenir debout pour ce que l’on aime, ce qui nous tient à cœur.

On se laisse manger la laine sur le dos.

On est terrifié, pétrifié par ce que les autres peuvent nous dire, par ce qu’ils peuvent murmurer ou chuchoter.

Notre peur de l’abandon refait surface.

Notre peur d’avancer et d’oublier nous envahit.

Une guerre entre le cœur et la raison.

On rêve d’une relation comme avant.

On rêve d’une relation qui durera toujours, prêt à accepter tout et n’importe quoi.

Prêt à se laisser détruire, pour un peu d’amour.

Prêt à se laisser défaire par la vie, car nous ressentons quelque chose pour cette personne, au point de mourir à petit feu.

De s’oublier, de se délaisser.

Nous acceptons de nous faire tromper, de nous faire insulter, manque de respect et nous sommes là et offrons une deuxième chance à cette personne qui n’a pas su se montrer à la hauteur de la première que nous lui avons donnée, qui n’a pas assuré.

Tout ça par peur d’être seul.

Nous refusons d’aimer par peur de souffrir.

Mais combien de fois nous nous le somme imposé à nous-mêmes ?

Oui, nous sommes capables de nous dépasser.

D’aller plus haut, d’aller plus loin, de toucher les étoiles.

Mais combien de fois avons-nous coupé nos propres ailes en pleins vols ?

Combien de fois avons-nous traversé l’enfer de notre vie que nous avions nous-mêmes créé ?

Que nous nous étions imposés nous-mêmes.

Il faut cesser.

Il faut arrêter maintenant.

Il faut ne tolérer que le meilleur d’une personne.

Ensemble s’élever plutôt que nous rabaisser l’un et l’autre.

Nous voulons aimer, et être aimés.

Nous voulons, tant.

Il est temps de nous l’offrir, sans plier, sans accepter moins.

Élever nos standards.

Renaitre, revivre, ressentir à nouveau.

Et je remercie la vie de m’avoir laisser une chance que d’autre non pas, et je dis merci.

Merci à tous ceux qui m’ont blessé, grâce à eux, je me sens plus fort.

Merci à tous ceux qui m’ont détesté, grâce à eux, j’ai pu progresser.

Merci à tous ceux qui m’ont aimé, grâce à eux, je suis rempli d’affection.

Merci à tous ceux qui sont entrés dans ma vie, grâce à eux, je suis ce que je suis aujourd’hui.

Merci à tous ceux qui ont quitté ma vie, grâce à eux, j’ai appris à bien m’entourer.

Merci à tous ceux qui sont restés dans ma vie, grâce à eux, je vis une amitié sincère.

Il faut un cœur solide pour aimer, mais il faut un cœur encore plus fort pour continuer à aimer après avoir été blessé.

Et n’oubliez jamais que l’amour n’est seulement qu’un mot jusqu’à ce que quelqu’un lui donne un sens.

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