Si tu ne veux pas la voir avec quelqu’un d’autre.

De ces mots qui dépassaient notre pensée.

De ces sentiments qui nous détruisaient par l’intérieur,

De ces émotions qui nous abimait, petit à petit et nous consommait.

Je me souviens d’avoir respiré un grand coup, d’avoir lâché prise.

De m’avoir finalement dit, que peu importe, qui portait les culottes dans le couple, un couple fonctionne mieux quand aucun des 2 n’en porte.

Je me souviens de m’être dit que tout ce temps perdu, que nous ne rattraperons jamais, et bien dorénavant je l’investirais mieux.

Je me souviens de m’être surtout dit que peu à peu je te perdais.

Que doucement, mais lentement, je t’apprenais à vivre sans moi !

Et me faire simplement à cette idée m’était impossible.

J’ai décidé pour nous, pour toi, de te donner plus d’espace, de te respecter davantage dans tes silences et lorsque tu me parles.

Et puis peu à peu, j’ai découvert une nouvelle personne, plus épanouie, plus complète, plus en jouer à la vie et à notre amour.

J’ai décidé de déposer mon cellulaire plus souvent, de moins en moins me connecter, pour me reconnecter à la seule véritable personne qui comptait pour moi, toi !

J’ai décidé de te rattraper, et de ne jamais te laisser partir.

J’ai décidé de tomber avec toi, pour mieux nous relever.

Car on dit que lorsque la conversation devient plus courte avec nous, elle devient plus longue avec quelqu’un d’autre.

Je me souviens, je me rappelle, de nos silences, qui hurlait, notre colère.

De cette distance qui s’installait entre nous, comme si on nous punissait d’être ensemble, ou séparer.

Et je me souviens d’avoir réagi, d’avoir lâché prise, d’avoir abandonné, mes comportements toxiques, afin de veiller sur toi, comme un vrai partenaire doit le faire.

Je me souviens de m’être enfin laissé aller à t’aimer simplement, sans complication.

Car tu es tout ce dont j’ai besoin.

Ton rire, tes sourires, tu es ce qui ne me quitte jamais, même lorsque je suis seul.

Tu es ce et tu as se petit je ne sais quoi, qui me fait t’aimer chaque jour davantage.

Oui il est temps de te traiter à la hauteur de ton amour pour moi.

De me dire qu’il est temps de laisser ces jeux d’enfants, au vestiaire, et d’avancer.

Je me souviens m’être dit que je devais tout miser, all in sur toi.

Car si quelqu’un méritait mon cœur, c’était toi.

Toi qui l’avais vu s’ouvrir, et s’épanouir, grâce à ton amour.

Car avec le temps il n’y a pas que les souvenirs qui s’effacent, mais l’amour aussi, et la tendresse, petit à petit.

Comme si elle disparaissait, comme si elle s’évaporait peu à peu.

On se dit qu’on sera mieux sans l’autre, mais la vérité c’est que nous ne sommes jamais mieux que lorsque nous sommes ensemble, que lorsque nous sommes aimés.

Et j’ai toujours vécu ma vie selon ce principe, que ta présence doit être mieux que ma zone de confort, que ta présence doit être mieux que ma solitude.

Et je me dis que je TAI enfin trouver, toi mieux que n’importe quoi d’autre.

Alors il est temps, enfin temps, de rentrer à la maison, de se laisser aller a se parler, à jaser, et a se regarder, se dire toute la chance que l’on a de s’être trouvé, et enfin le penser.

Qu’il est enfin temps de s’évader et se retrouver !