Aller au contenu
Je n’utiliserai jamais contre toi ce que tu as eu la confiance de me dire une fois.
Crédit: Adobe Stock

Je n’utiliserai jamais contre toi ce que tu as eu la confiance de me dire une fois

La confiance, c’est comme un verre de crystal. Une fois brisé, même recollé, il garde ses fissures. Je le sais. Tu le sais aussi.

Je me souviens encore de cette soirée où tu t’es ouvert à moi. On était là, assis sur ton vieux divan brun, une tasse de café qui refroidissait entre nos mains. Tu tremblais un peu. Pas à cause du froid. À cause des mots qui allaient sortir.

Je n’utiliserai jamais tes confidences comme des armes. Jamais.

C’est facile, tu sais, de pogner les faiblesses des autres pis de les retourner contre eux. Trop facile. C’est ce que font les lâches. Les blessés qui veulent blesser à leur tour. Mais moi, je refuse.

Je refuse parce que je sais ce que ça coûte de s’ouvrir. De montrer ses cicatrices. Ses peurs. Ses hontes cachées. Je sais le courage que ça prend pour dire «voilà qui je suis vraiment». Pour enlever son masque. Pour être vrai.

Je n’utiliserai jamais contre toi ce que tu m’as confié. Ni aujourd’hui. Ni demain. Ni dans dix ans. Même si on se fâche. Même si on s’éloigne. Même si la vie nous sépare.

Parce que la confiance, c’est sacré. C’est un cadeau précieux qu’on donne une seule fois. Un secret partagé, c’est comme un bout de son âme qu’on dépose dans les mains de l’autre. C’est fragile. C’est puissant.

Je garde tes mots dans un coffre-fort au fond de mon cœur. Ils sont en sécurité là. Protégés. Respectés. Ils ne serviront jamais de munitions dans nos désaccords. Ils ne deviendront jamais des poignards pour te blesser.

Je me souviens de tes yeux ce soir-là. De ta voix qui cherchait ses mots. De tes mains qui jouaient nerveusement avec le bord de ton chandail. Je me souviens de ton courage. De ta vulnérabilité. De ta force aussi, paradoxalement.

Je n’utiliserai jamais tes confidences comme monnaie d’échange. Je ne les brandirai pas comme des menaces. Je ne les murmurerai pas comme des ragots. Je ne les transformerai pas en poison.

La vie est déjà assez dure comme ça. On porte tous nos fardeaux. Nos regrets. Nos erreurs. Nos zones d’ombre. Quand quelqu’un nous fait assez confiance pour partager les siens, c’est un honneur. Un privilège. Une responsabilité.

Je serai toujours ce coffre-fort pour tes secrets. Cette oreille qui écoute sans juger. Ce cœur qui comprend sans condamner. Cette âme qui garde sans trahir.

Parce que la confiance, une fois donnée, devient un engagement. Une promesse silencieuse. Un contrat moral qui ne se brise pas au premier orage.

Je n’utiliserai jamais contre toi ce que tu as eu la confiance de me dire. C’est gravé dans ma conscience. Ancré dans mes valeurs. Inscrit dans mon code d’honneur.

Et si un jour tu doutes, souviens-toi de cette promesse. De ces mots. De cette certitude : tes confidences sont et resteront toujours en sécurité avec moi. Parce que c’est ça, l’amitié vraie. La loyauté authentique. Le respect profond.

C’est savoir garder les secrets des autres comme si c’étaient les nôtres. C’est honorer la confiance reçue comme le plus précieux des cadeaux. C’est être ce port sûr où l’autre peut déposer ses tempêtes sans craindre qu’elles ne se retournent un jour contre lui.

Je n’utiliserai jamais contre toi ce que tu as eu la confiance de me dire une fois. Jamais. C’est une promesse. C’est un engagement. C’est ma façon de te dire merci pour ta confiance. Et de la mériter, jour après jour.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu