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Ma plus grande erreur a été de croire que les gens étaient comme moi.
Crédit: Silhouette of a young woman walking home alone at night on empty street

J’ai cru.
Tellement fort.
Tellement longtemps.
Tellement naïvement.

Que les autres.
Pensaient comme moi.
Aimaient comme moi.
Ressentaient comme moi.

Maudit que je me suis planté.
En plein dans le mur.
En plein dans le vide.
En plein dans ma naïveté.

J’ouvrais mon cœur.
Comme une porte grande ouverte.
Comme un livre sans secret.
Comme un trésor sans serrure.

Je donnais tout.
Sans compter.
Sans limites.
Sans protection.

Parce que moi.
J’aurais fait pareil.
J’aurais donné pareil.
J’aurais aimé pareil.

Mais maudit.
Le monde n’est pas fait.
De copies conformes.
De miroirs de mon âme.

Il y en a.
Qui prennent sans donner.
Qui blessent sans remords.
Qui trahissent sans regret.

J’ai appris.
À coups de poignard.
À force de trahisons.
À grands coups de réalité.

Que certains.
Sont froids comme la glace.
Durs comme la pierre.
Vides comme le néant.

D’autres.
Portent des masques.
Jouent des rôles.
Cachent leur noirceur.

J’ai compris.
Trop tard peut-être.
Mais j’ai compris.
Enfin compris.

Que ma sensibilité.
N’est pas leur langage.
Ma profondeur.
N’est pas leur océan.

Ma manière d’aimer.
N’est pas leur dictionnaire.
Ma façon de donner.
N’est pas leur vocabulaire.

Maintenant.
J’observe plus.
J’analyse plus.
J’attends plus.

Avant d’ouvrir.
Les portes de mon âme.
Les pages de mon cœur.
Les trésors de mon être.

Je regarde.
Comment ils traitent les autres.
Comment ils parlent des absents.
Comment ils gèrent leurs relations.

Car les gens.
Montres toujours.
Leur vraie nature.
Leur vrai visage.

Faut juste.
Prendre le temps.
D’observer.
De comprendre.

Cette différence.
Entre eux et moi.
N’est pas une faiblesse.
N’est pas une faille.

C’est une force.
Une richesse.
Une bénédiction.
Une unicité.

Mais faut comprendre.
Que chaque personne.
Est un univers différent.
Est une planète unique.

Il y en a qui sont des loups.
D’autres des agneaux.
D’autres des renards.
D’autres des colombes.

L’erreur.
Ce n’était pas d’être moi.
C’était de croire.
Que tous étaient pareils.

Maintenant.
Je garde ma lumière.
Mais je la protège.
Comme un trésor précieux.

Je reste sensible.
Mais pas vulnérable.
Je reste aimant.
Mais pas aveugle.

Car au final.
Ma différence.
Est ma signature.
Est mon essence.

Ce n’est pas à moi.
De changer.
De devenir dur.
De devenir froid.

C’est à moi.
De mieux choisir.
De mieux protéger.
De mieux aimer.

Ma sensibilité.
Restera intacte.
Mais plus sage.
Plus éclairée.

Et c’est ça.
La vraie force.
La vraie sagesse.
La vraie croissance.

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