Les gens pourraient apprendre de leurs erreurs s’ils n’étaient pas trop occupés à les nier.
Auteur: Maxime MarquetteL’orgueil aveugle.
La fierté étouffe.
Le déni consume.
Ils préfèrent.
Se mentir.
Se cacher.
Les erreurs.
Sont des graines.
De sagesse.
Mais ils les jettent.
Au vent.
Sans comprendre.
Comme des enfants.
Qui nient.
Les vitres brisées.
Leurs excuses.
Sont des murs.
De fumée.
Qui les protègent.
De leur reflet.
De leur vérité.
Chaque erreur niée.
Est une leçon.
Perdue.
Une chance.
De grandir.
Gaspillée.
Ils courent.
Loin des miroirs.
De leur conscience.
Occupés à construire.
Des châteaux.
D’illusions.
Pendant que la vérité.
Attend patiemment.
Son heure.
Les erreurs parlent.
Mais ils bouchent.
Leurs oreilles.
Comme si le silence.
Effaçait.
Les fautes.
Chaque déni.
Est une chaîne.
Qui les retient.
Au même endroit.
Dans les mêmes schémas.
Dans les mêmes erreurs.
Ils pourraient voler.
S’ils acceptaient.
Leurs chutes.
Devenir sages.
S’ils embrassaient.
Leurs échecs.
Mais non.
Ils préfèrent.
Se justifier.
Peindre leurs erreurs.
En victoires.
En malchance.
Pendant que le temps.
Compte les occasions.
Manquées.
Les leçons.
Sont des portes.
Qu’ils ferment.
À double tour.
De peur.
D’apprendre.
Mais la vie.
Continue.
D’enseigner.
Même à ceux.
Qui refusent.
D’étudier.
Les erreurs reviendront.
Toujours plus fortes.
Plus claires.
Jusqu’à ce qu’enfin.
Ils acceptent.
De voir.
Car la vérité.
Est patiente.
Et têtue.
Elle attend.
Dans l’ombre.
Son moment.
Quand leurs excuses.
S’useront.
Comme de vieux habits.
Quand leurs dénis.
Craqueront.
Comme des masques.
Alors peut-être.
Ils apprendront.
Enfin.
Que les erreurs.
Sont des maîtres.
Bienveillants.
Qui nous enseignent.
La route.
Vers la sagesse.
Mais pour l’instant.
Ils continuent.
De fuir.
Occupés à nier.
Ce qui pourrait.
Les libérer.
Prisonniers volontaires.
De leur propre.
Aveuglement.
En attendant le jour.
Où ils oseront.
Enfin voir.
Car la vérité.
Finira toujours.
Par triompher.
Même de ceux.
Qui la nient.
Obstinément.