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Bizarrement quand t’envoies pas le premier message t’as plus aucune nouvelle d’eux.
Crédit: Adobe Stock

Bizarrement, le silence devient notre plus fidèle compagnon.

Les messages non répondus s’accumulent comme des feuilles mortes en automne.

On se dit que c’est normal, que les gens sont occupés.

Mais au fond, on sait.

On sait que quelque chose a changé.

Le temps qui passe creuse des fossés invisibles entre les âmes autrefois si proches.

Un message envoyé dans le vide, c’est comme une bouteille à la mer.

On espère. On attend. On guette.

Le petit «vu» qui ne vient jamais.

Les jours passent, transformant l’espoir en résignation.

Comment en sommes-nous arrivés là?

Hier encore, nos conversations dansaient jusqu’aux premières lueurs de l’aube.

Maintenant, le silence est assourdissant.

Les notifications restent muettes, comme des promesses non tenues.

On se souvient des «pour toujours» et des «je serai toujours là».

Les mots d’hier résonnent différemment aujourd’hui.

Dans ce monde hyperconnecté, la solitude n’a jamais été aussi présente.

Nos téléphones vibrent, mais plus pour les mêmes personnes.

Les groupes de discussion deviennent des cimetières de conversations inachevées.

On se dit que c’est la vie, que les gens changent.

Mais pourquoi est-ce toujours si soudain?

Un jour, tout va bien.

Le lendemain, le silence.

Comme si une porte invisible s’était fermée sans bruit.

Les souvenirs deviennent des fantômes numériques.

Photos partagées, émojis échangés, tout s’efface peu à peu.

Pourtant, certains restent.

Ceux qui répondent encore, même tardivement.

Ceux qui s’excusent sincèrement de leur absence.

Ceux qui font l’effort de maintenir le lien.

Ce sont eux qui nous rappellent que la vraie connexion existe encore.

Que derrière chaque écran, il y a un cœur qui bat.

Une âme qui cherche, comme nous, à ne pas se perdre dans ce labyrinthe digital.

Alors on continue.

On envoie encore quelques messages.

Parfois, une réponse surgit de nulle part.

Comme une étoile filante dans la nuit numérique.

Et cela suffit à raviver l’espoir.

L’espoir que les liens véritables survivent au temps.

Que l’amitié trouve toujours son chemin.

Même à travers le silence.

Même à travers la distance.

Car au final, ce n’est pas la quantité de messages qui compte.

C’est la qualité des moments partagés.

La sincérité des mots échangés.

Et la certitude que quelque part, quelqu’un pense encore à nous.

Même sans le dire.

Même sans l’écrire.

Le silence n’est peut-être qu’une pause dans la mélodie de nos vies.

Un moment pour apprendre à apprécier les vrais échos de l’amitié.

Ceux qui résonnent bien au-delà des notifications.

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