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J’AI NORMALISÉ LES EXCUSES à mon enfant parce que maman apprend toujours aussi
Crédit: Adobe Stock

Je me suis excusée aujourd’hui auprès de mon enfant.

Une fois de plus.

Parce que même les mamans font des erreurs.

Je ne suis pas parfaite, je ne le serai jamais.

Cette vérité résonne en moi comme un mantra libérateur.

Chaque «je m’excuse» est une leçon d’humilité que je lui transmets.

Chaque «pardonne-moi» est un pont que je construis entre nos cœurs.

J’ai crié ce matin, la fatigue avait pris le dessus.

Les mots sont sortis trop vite, trop fort.

Ses yeux se sont remplis de questions silencieuses.

Alors je me suis agenouillée à sa hauteur.

J’ai regardé dans ces yeux qui reflètent tant d’innocence.

«Maman a fait une erreur», ai-je dit doucement.

Le monde n’a pas cessé de tourner.

Les oiseaux n’ont pas arrêté de chanter.

Mon enfant n’a pas perdu confiance en moi.

Au contraire, quelque chose de précieux s’est construit.

Une leçon de vie s’est gravée dans son cœur.

Les adultes aussi peuvent reconnaître leurs torts.

Les parents ne sont pas des êtres infaillibles.

L’amour grandit dans l’authenticité de nos faiblesses.

Chaque excuse est une graine de sagesse que je plante.

Elle germera dans son esprit, grandira avec lui.

Un jour, il saura que la force réside dans la vulnérabilité.

Que l’orgueil ne vaut pas le prix d’une relation brisée.

Que l’humilité est le plus beau des cadeaux.

Je normalise les excuses parce que la perfection est un mythe.

Une illusion qui brise plus qu’elle ne construit.

Mes «je suis désolée» sont des actes d’amour.

Des promesses de faire mieux la prochaine fois.

Des invitations à grandir ensemble.

Dans nos erreurs, nous trouvons nos plus grandes leçons.

Dans nos excuses, nous découvrons notre humanité.

Je lui montre que l’amour survit à nos imperfections.

Qu’il grandit même à travers elles.

Chaque excuse est un pas vers plus de compassion.

Plus de compréhension.

Plus d’amour.

Je normalise les excuses pour qu’il sache plus tard.

Pour qu’il comprenne que reconnaître ses torts n’est pas une faiblesse.

Que c’est un super pouvoir qui guérit les cœurs.

Qui répare les ponts.

Qui renforce les liens.

Alors oui, je continuerai à m’excuser.

À montrer que même maman apprend encore.

Que l’apprentissage est un voyage sans fin.

Que l’amour se nourrit de nos sincères «pardonne-moi».

Car dans chaque excuse réside une promesse.

Celle d’un amour qui grandit.

Qui évolue.

Qui transcende nos erreurs.

Et dans les yeux de mon enfant.

Je vois que le message est reçu.

Compris.

Intégré.

L’amour n’exige pas la perfection.

Il demande seulement l’honnêteté.

La sincérité.

Et le courage de dire «je m’excuse».

Encore et encore.

Jusqu’à ce que ces mots deviennent.

Non pas une admission de faiblesse.

Mais une célébration de notre humanité partagée.

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