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Je ne suis pas antisocial. Je suis socialement sélectif.
Crédit: Adobe Stock
Comme un jardinier qui choisit ses fleurs avec soin.

Comme un artiste qui sélectionne ses couleurs avec précision.

Comme un joaillier qui examine chaque pierre précieuse.

Je ne rejette pas le monde.

Je le filtre avec délicatesse.

Je le savoure avec discernement.

Je ne fuis pas les autres.

Je choisis mes connexions avec sagesse.

Avec intention.

Avec respect pour mon énergie vitale.

Certains appellent ça de l’isolement.

J’appelle ça de la préservation émotionnelle.

Une forme d’intelligence relationnelle.

Une sagesse intérieure qui guide mes choix.

La solitude n’est pas une prison que je m’impose.

C’est un sanctuaire que je cultive.

Un espace sacré où mon âme respire librement.

Où mes pensées dansent sans contrainte.

Où mon essence s’épanouit pleinement.

Je préfère la profondeur d’un océan.

À l’étendue d’une mare peu profonde.

La richesse d’une conversation authentique.

À la superficialité de cent bavardages.

Non, je ne suis pas misanthrope.

Je suis un collectionneur de moments sincères.

Un gardien de relations authentiques.

Un chercheur de connexions véritables.

Un protecteur d’énergies positives.

La quantité ne m’impressionne pas.

Seule la qualité nourrit mon âme.

Je préfère le murmure d’une conversation profonde.

Au vacarme assourdissant des discussions vides.

Mon cercle est petit mais précieux.

Comme une constellation dans le ciel nocturne.

Chaque étoile brille de sa propre lumière.

Chaque relation a sa propre importance.

Je ne construis pas des murs pour me protéger.

Je dessine des cercles pour me définir.

Des cercles de confiance mutuelle.

Des cercles d’authenticité partagée.

Des cercles de compréhension profonde.

Dans ce monde d’interactions constantes.

De connexions numériques infinies.

De relations superficielles éphémères.

Je choisis la qualité plutôt que la quantité.

La profondeur plutôt que la surface.

L’authenticité plutôt que l’apparence.

Chaque personne dans ma vie.

Est un choix conscient.

Une addition précieuse à mon univers.

Un enrichissement de mon existence.

Je ne perds pas mon temps en relations vides.

Je ne disperse pas mon énergie en vaines conversations.

Je cultive des jardins secrets d’amitiés véritables.

Où fleurissent la confiance et la compréhension.

Être sélectif n’est pas un défaut.

C’est une forme de respect envers soi-même.

Une reconnaissance de la valeur de notre temps.

Une célébration de l’authenticité relationnelle.

Dans ce monde de bruit constant.

De connexions instantanées.

De relations éphémères.

Ma sélectivité est ma force.

Ma sagesse.

Ma vérité.

Car je préfère être authentiquement présent pour quelques-uns.

Que superficiellement là pour tous.

Je choisis la qualité de mes relations.

Comme un sommelier choisit ses vins.

Avec patience.

Avec discernement.

Avec passion.

Et dans cette sélectivité consciente.

Je trouve ma liberté.

Ma paix.

Mon équilibre.

Car être socialement sélectif.

C’est choisir la richesse plutôt que l’abondance.

La profondeur plutôt que l’étendue.

L’authenticité plutôt que la convention.

Et dans ce choix réside une forme de sagesse.

Une forme de courage.

Une forme d’amour.

Pour soi-même.

Et pour ceux qu’on choisit de garder près de son cœur.

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