Tout ce que je sais sur la déception, je l’ai appris des gens que j’aime.
Les silences les plus lourds naissent des voix les plus chères.
L’amour et la trahison dansent une valse amère.
J’ai appris que les promesses sont parfois des papillons éphémères.
Que les «pour toujours» peuvent durer si peu.
Que les certitudes d’hier deviennent les doutes d’aujourd’hui.
Les plus grands professeurs de déception portaient mes secrets.
Partageaient mes rêves.
J’ai appris que l’amour ne garantit pas la loyauté.
Que les cœurs sincères saignent le plus fort.
Les leçons les plus dures viennent de ceux qu’on croyait infaillibles.
De ceux qui devaient nous protéger.
Chaque déception a creusé un sillon dans mon âme.
Chaque trahison a gravé une vérité dans mon cœur.
Chaque abandon a sculpté ma force.
J’ai appris que l’amour ne suffit pas toujours.
Que la sincérité ne protège pas de la douleur.
Que la loyauté est plus rare que l’or.
Les plus grandes déceptions m’ont enseigné la résilience.
Les trahisons m’ont appris le pardon.
Les abandons m’ont montré ma force.
J’ai découvert que les sourires peuvent mentir.
Que les étreintes peuvent étouffer.
Que les mots d’amour peuvent empoisonner.
Mais chaque déception m’a rendu plus sage.
Chaque blessure m’a rendu plus fort.
Chaque larme m’a rendu plus lucide.
J’ai appris à aimer avec prudence.
À faire confiance avec discernement.
À pardonner avec sagesse.
Les déceptions ont été mes plus grands maîtres.
Elles m’ont appris la valeur du vrai.
Le prix de l’authentique.
La rareté du sincère.
Maintenant je sais que l’amour peut faire mal.
Mais qu’il vaut toujours la peine d’aimer.
Que la confiance peut être trahie.
Mais qu’elle mérite d’être donnée.
Les déceptions ont forgé ma sagesse.
Les trahisons ont bâti ma force.
Je ne regrette pas d’avoir aimé.
D’avoir cru.
D’avoir espéré.
Car chaque déception m’a rapproché de moi-même.
De ma vérité.
Les gens que j’aime m’ont appris la douleur.
Mais aussi la guérison.
Mais aussi le relèvement.
Et dans cette danse entre l’amour et la déception.
J’ai appris à danser avec grâce.
À aimer malgré tout.
À espérer encore.
Car la plus grande leçon.
C’est que même brisé.
Le cœur continue d’aimer.
D’espérer.
Et c’est peut-être ça.