Je peux oublier un rencard, Je peux oublier un nom, Je peux oublier un mot de passe; Mais jamais, pour rien au monde, je pourrai oublier ceux qui m’ont aidé.

Je peux oublier un rendez-vous.

Je peux oublier une date.

Je peux oublier un anniversaire.

Mais jamais je n’oublierai une main tendue.

La mémoire du cœur est éternelle.

Elle grave dans l’âme les moments de grâce.

Les instants de lumière dans l’obscurité.

Les sourires qui ont séché nos larmes.

Je peux égarer mes clés.

Perdre mon chemin.

Manquer un train.

Mais les anges de ma vie restent gravés dans ma mémoire.

Comme des étoiles dans le ciel de mes souvenirs.

Comme des phares dans la nuit de mes doutes.

Comme des ancres dans l’océan de ma vie.

Certains oublis sont pardonnables.

D’autres sont impardonnables.

La gratitude est une dette sacrée.

Une promesse silencieuse.

Un serment éternel.

Je me souviens de chaque main tendue.

De chaque épaule offerte.

De chaque mot qui m’a relevé.

Ces moments sont des diamants dans ma mémoire.

Inaltérables.

Précieux.

Éternels.

Je peux oublier les dates.

Mais pas les visages.

Je peux oublier les lieux.

Mais pas les gestes.

Je peux oublier les mots.

Mais pas leur chaleur.

La gratitude est ma boussole.

Mon nord magnétique.

Ma vérité absolue.

Car ceux qui nous aident.

Dessinent notre chemin.

Éclairent notre route.

Forgent notre destin.

Leurs actes sont des graines.

Qui fleurissent encore.

Longtemps après leur passage.

Je porte en moi chaque sourire.

Chaque encouragement.

Chaque acte de bonté.

Comme un trésor précieux.

Un héritage sacré.

Une richesse infinie.

Les années peuvent passer.

Les saisons peuvent changer.

Mais la gratitude reste.

Intacte.

Vivante.

Éternelle.

Car oublier ceux qui nous ont aidés.

Serait oublier qui nous sommes.

D’où nous venons.

Comment nous avons grandi.

La mémoire du cœur ne faillit jamais.

Elle garde précieusement.

Les instants de grâce.

Les moments de lumière.

Les gestes d’amour.

Alors je peux bien oublier mille rendez-vous.

Mais jamais, au grand jamais.

Je n’oublierai ceux qui ont illuminé mon chemin.

Car ils sont les architectes invisibles.

De la personne que je suis devenue.

Les gardiens silencieux.

De mes plus beaux souvenirs.