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On n’expose pas tout ce que l’on traverse. On choisit avec qui on pleure et avec qui on sourit. Mais le cœur n’oublie jamais qui essuie nos larmes.
Crédit: Adobe Stock

On n’expose pas tout ce que l’on traverse.

Certaines batailles se livrent en silence.

Certaines larmes coulent dans l’ombre.

Certaines tempêtes rugissent à l’intérieur.

Le cœur choisit ses confidents.

Comme une forteresse choisit ses gardiens.

Comme un jardin secret choisit ses visiteurs.

Comme une âme choisit ses refuges.

Nous ne pleurons pas devant tout le monde.

Les larmes sont des perles précieuses.

Réservées aux yeux qui savent voir.

Aux cœurs qui savent comprendre.

Nous ne rions pas avec n’importe qui.

La joie authentique est un cadeau rare.

Une confiance offerte.

Une intimité partagée.

Le cœur a sa mémoire propre.

Il n’oublie jamais les mains tendues.

Les épaules offertes.

Les silences compris.

Il se souvient de chaque étreinte.

De chaque mot qui a pansé ses plaies.

De chaque regard qui a compris sa douleur.

De chaque sourire qui a rallumé sa lumière.

Certains deviennent des sanctuaires.

Des havres de paix dans la tempête.

Des phares dans la nuit.

Des ancres dans la dérive.

Le cœur les reconnaît.

Sans hésitation.

Sans doute.

Sans masque.

Ce sont ceux qui ont vu nos failles.

Et sont restés.

Qui ont vu nos ombres.

Et ont allumé des lumières.

Nous choisissons nos confidents.

Comme nous choisissons nos batailles.

Avec sagesse.

Avec instinct.

Le cœur sait.

Qui mérite nos larmes.

Qui mérite nos rires.

Qui mérite notre vérité.

Il garde en mémoire.

Les âmes bienveillantes.

Les cœurs authentiques.

Les présences fidèles.

Car ceux qui essuient nos larmes.

Deviennent les gardiens de nos secrets.

Les témoins de notre renaissance.

Les artisans de notre guérison.

Ils sont rares.

Ils sont précieux.

Ils sont éternels.

Dans la mémoire du cœur.

Car le cœur n’oublie jamais.

Ceux qui l’ont entendu pleurer.

Et l’ont aidé à sourire à nouveau.

Ils sont les architectes invisibles.

De notre reconstruction.

Les jardiniers patients.

De notre refleurissement.

Le cœur se souvient.

Toujours.

À jamais.

De ceux qui ont su voir.

Au-delà des masques.

Au-delà des sourires.

Et qui sont restés.

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