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Je n’ai pas peur de ne pas être aimé, j’ai peur que quelqu’un me laisse croire qu’il m’aime.
Crédit: Adobe Stock

L’absence d’amour n’est pas ce qui me fait peur.

C’est le mensonge de l’amour qui me terrifie.

Les faux semblants.

Les illusions dorées.

Car l’amour simulé est un poison lent.

Qui s’infiltre dans les veines.

Qui contamine l’âme.

Qui détruit les certitudes.

Je peux vivre sans être aimé.

Comme un loup solitaire.

Comme une étoile distante.

Comme un phare dans la nuit.

Mais les mirages d’amour.

Sont des lames acérées.

Des promesses vides.

Des châteaux de sable.

Je préfère la vérité brutale.

À la douceur du mensonge.

La solitude authentique.

Au faux accompagnement.

Car les fausses promesses.

Sont des graines de doute.

Des racines d’insécurité.

Des fleurs de désillusion.

Ne me dis pas que tu m’aimes.

Si ton cœur murmure autre chose.

Ne me fais pas croire en nous.

Si ton âme cherche ailleurs.

La solitude ne blesse pas.

Elle forge.

Elle trempe.

Elle renforce.

Mais l’amour simulé.

Détruit.

Déchire.

Dévaste.

Je peux marcher seul.

Dans les tempêtes.

Dans les déserts.

Dans les nuits sans fin.

Mais ne me fais pas croire.

Que tu marches à mes côtés.

Si tes pas mènent ailleurs.

Si ton chemin diverge.

Car la trahison de l’amour.

Est pire que son absence.

Le mensonge du cœur.

Plus cruel que sa froideur.

Je préfère le vide sincère.

À la plénitude factice.

Le silence vrai.

Aux mots trompeurs.

Alors ne joue pas.

Avec les sentiments.

Avec les espoirs.

Avec les rêves.

Car l’amour véritable.

Ne porte pas de masque.

Ne joue pas de rôle.

Ne ment pas.

Et je préfère attendre.

Dans ma solitude honnête.

Que de danser.

Avec des fantômes.

Car au final.

La vérité libère.

Même quand elle blesse.

Même quand elle isole.

Et je choisis la vérité.

Toujours.

À jamais.

Sans compromis.

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