Aller au contenu
Un jour, j’ai tellement aimé quelqu’un, que je l’ai aidé à se reconstruire pendant qu’il me détruisait.
Crédit: Adobe Stock

Un jour, j’ai tellement aimé quelqu’un que j’ai oublié de m’aimer.
Un jour, j’ai tellement cru en lui que j’ai cessé de croire en moi.
Un jour, j’ai donné tout ce que j’avais, pendant qu’il prenait tout ce que j’étais.

J’ai construit des ponts là où il n’y avait que des abîmes.
J’ai tendu la main, encore et encore, pendant qu’il creusait des fossés.
J’ai cru que l’amour suffirait.
J’ai cru que l’amour guérirait.
J’ai cru.

Mais l’amour, parfois, ne suffit pas.
L’amour, parfois, ne guérit pas.
L’amour, parfois, brûle.

Je l’ai aimé comme on aime une tempête : avec crainte, avec fascination.
Je l’ai aimé comme on aime un feu : en me consumant, en me réduisant en cendres.
Je l’ai aimé, et cet amour m’a vidée.

Il prenait.
Je donnais.
Il détruisait.
Je reconstruisais.

C’était un équilibre fragile, un tango déséquilibré.
Je dansais sur une corde raide, sans filet, sans sécurité.
Et lui, il coupait la corde, morceau par morceau.

Pourquoi donne-t-on autant à ceux qui ne rendent rien ?
Pourquoi s’accroche-t-on à ceux qui nous repoussent ?
Pourquoi aimons-nous ceux qui ne savent pas aimer ?

Peut-être parce que nous croyons pouvoir les sauver.
Peut-être parce que nous pensons que notre amour sera différent.
Peut-être parce que nous espérons, secrètement, qu’ils changeront.

Mais les gens ne changent pas.
Pas pour nous.
Pas à cause de nous.

J’ai cru que je pouvais le réparer.
J’ai cru que je pouvais le guérir.
J’ai cru que je pouvais le sauver.

Mais on ne répare pas les gens.
On ne guérit pas les gens.
On ne sauve pas les gens.

On les aime.
Et parfois, c’est tout ce qu’on peut faire.

Il y a une douleur qui vient avec l’amour.
Une douleur qui te serre la gorge, qui te brûle les yeux.
Une douleur qui te rappelle que tu es vivant.

Mais il y a aussi une force.
Une force qui te pousse à te relever.
Une force qui te rappelle que tu mérites mieux.

Parce que tu mérites mieux.
Tu mérites plus.
Tu mérites tout.

Un jour, j’ai tellement aimé quelqu’un que j’ai oublié de m’aimer.
Mais aujourd’hui, je me souviens.
Aujourd’hui, je me reconstruis.

Je prends les morceaux brisés de mon cœur et je les assemble.
Je prends les leçons apprises et je les transforme en force.
Je prends ma vie et je la reprends en main.

Parce que je suis plus que ce qu’il a fait de moi.
Parce que je suis plus que ce que j’ai donné.
Parce que je suis plus.

L’amour ne devrait jamais te détruire.
L’amour ne devrait jamais te vider.
L’amour ne devrait jamais te faire oublier qui tu es.

Si tu donnes tout et qu’il ne reste rien, ce n’est pas de l’amour.
C’est de la destruction.
C’est de la négation.

Et tu mérites plus que ça.
Tu mérites un amour qui te construit.
Tu mérites un amour qui te nourrit.
Tu mérites un amour qui te ressemble.

Un jour, j’ai tellement aimé quelqu’un que j’ai oublié de m’aimer.
Mais aujourd’hui, je m’aime.
Aujourd’hui, je me choisis.

Et toi, quand est-ce que tu vas te choisir ?
Quand est-ce que tu vas t’aimer ?
Quand est-ce que tu vas te reconstruire ?

Parce que tu le mérites.
Parce que tu en es capable.
Parce que tu es plus fort que tu ne le crois.

Un jour, j’ai tellement aimé quelqu’un que j’ai oublié de m’aimer.
Mais aujourd’hui, je sais.
Aujourd’hui, je comprends.

L’amour ne devrait jamais te coûter ton âme.
L’amour ne devrait jamais te voler ta lumière.
L’amour ne devrait jamais te faire disparaître.

Alors, aime.
Mais n’oublie jamais de t’aimer.
Mais n’oublie jamais qui tu es.

Parce que tu es tout.
Parce que tu es assez.
Parce que tu es.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

Plus de contenu