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La colère la plus dangereuse se construit chez quelqu’un qui a bon Cœur.
Crédit: Adobe Stock

La colère la plus dangereuse se construit en silence.

Elle grandit dans l’ombre d’un cœur bienveillant.

Elle se nourrit de déceptions accumulées.

Elle s’abreuve d’injustices répétées.

Cette colère, elle couve sous la surface.

Elle attend son heure, patiente et insidieuse.

Car celui qui a bon cœur pardonne une fois.

Il pardonne deux fois.

Il pardonne trois fois.

Mais à chaque pardon, une fissure apparaît.

Une fissure invisible, mais profonde.

Une fissure qui s’élargit à chaque blessure.

Et un jour, sans prévenir, la digue cède.

La colère explose, dévastatrice et implacable.

Elle submerge tout sur son passage.

Elle ne connaît ni ami ni ennemi.

Elle consume tout, même celui qui la porte.

C’est la colère des justes trop longtemps brimés.

La colère des doux poussés à bout.

La colère de ceux qui ont trop donné.

De ceux qui n’ont plus rien à perdre.

Cette colère, elle fait trembler les montagnes.

Elle fait bouillir les océans.

Elle fait vaciller les étoiles.

Car elle porte en elle la force de mille soleils.

La force d’un amour trahi mille fois.

La force d’une confiance brisée mille fois.

La force d’une bonté exploitée mille fois.

Cette colère, elle ne connaît pas de limites.

Elle ne connaît pas de frontières.

Elle ne connaît pas de repos.

Elle brûle tout, même les cendres.

Et pourtant, cette colère naît d’un cœur pur.

D’un cœur qui voulait croire en l’humanité.

D’un cœur qui voulait voir le bien partout.

D’un cœur qui a trop aimé, trop espéré.

Méfiez-vous de la colère qui dort.

Méfiez-vous du feu qui couve.

Méfiez-vous de l’orage qui se prépare.

Car lorsqu’il éclatera, il sera trop tard.

Trop tard pour les excuses.

Trop tard pour les regrets.

Trop tard pour les remords.

La colère d’un cœur bon est un tsunami.

Elle balaie tout sur son passage.

Elle ne laisse que désolation et ruines.

Elle transforme le paradis en enfer.

Cette colère, elle se construit lentement.

Goutte après goutte.

Blessure après blessure.

Trahison après trahison.

Elle se nourrit de chaque larme versée en silence.

De chaque sourire forcé.

De chaque «ce n’est pas grave» murmuré.

Et quand elle éclate, c’est un big bang émotionnel.

Un big bang qui crée un nouvel univers.

Un univers où la bonté n’existe plus.

Un univers où la confiance est morte.

Un univers où l’amour s’est transformé en haine.

Cette colère, elle est l’ultime cri d’un cœur brisé.

Le hurlement d’une âme déchirée.

Le rugissement d’un esprit torturé.

Elle est la fin d’un monde et le début d’un autre.

Alors, prenez garde à ceux qui pardonnent toujours.

À ceux qui sourient malgré la douleur.

À ceux qui donnent sans compter.

Car leur colère, quand elle viendra, sera apocalyptique.

Elle sera le jugement dernier de l’humanité.

Elle sera la sentence finale de la bonté trahie.

Elle sera la punition ultime de l’amour bafoué.

Cette colère, elle est une bombe à retardement.

Chaque seconde qui passe la rend plus puissante.

Chaque minute qui s’écoule la rend plus dangereuse.

Chaque heure qui fuit la rend plus implacable.

Et quand elle explosera, elle changera le monde.

Elle réécrira l’histoire.

Elle redéfinira l’avenir.

Car la colère d’un cœur bon est une force de la nature.

Une force qui peut détruire des mondes.

Une force qui peut créer des galaxies.

Une force qui peut réécrire les lois de l’univers.

Cette colère, elle est le cri de guerre de l’amour trahi.

Le chant funèbre de l’espoir assassiné.

La symphonie chaotique de la bonté anéantie.

Elle est la fin et le commencement.

La destruction et la création.

La mort et la renaissance.

Alors, méfiez-vous de la colère qui dort dans les cœurs bons.

Car quand elle s’éveillera, le monde tremblera.

Et rien ne sera plus jamais comme avant.

Jamais.

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