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Les gens faux ont une image à tenir, les gens vrais n’en ont rien à faire.
Crédit: Adobe Stock

Les gens faux ont une image à tenir. Les gens vrais n’en ont rien à faire.

La vérité coule comme un torrent. Brutale. Libératrice.

Les masques, eux, pèsent. Écrasent. Emprisonnent.

Vous connaissez ce poids ? Celui des regards à séduire. Des sourires à calculer. Des mensonges à entretenir.

Les gens faux sont des funambules.

Ils dansent sur le fil de l’approbation.

Chaque pas est un calcul. Chaque geste, une comédie.

Leur vie ? Un théâtre sans rideau final.

Les visages de porcelaine se fissurent la nuit.

Dans le silence, les doutes rongent. Les mensonges grattent. Les peurs hurlent.

Qui sont-ils vraiment sous le fard des apparences ?

Même eux l’ignorent.

Les gens vrais marchent pieds nus sur les cailloux de l’existence.

Sans détour. Sans fard.

Leurs cicatrices brillent comme des trophées.

Leurs éclats de rire sonnent juste. Leurs silences aussi.

Ils sont comme le vent – impossibles à domestiquer.

Libres. Imprévisibles. Indomptables.

Observez-les.

Les faux sourient avec les lèvres. Les vrais avec les yeux.

Les faux parlent pour plaire. Les vrais parlent pour vivre.

Les uns construisent des châteaux de sable. Les autres plantent des chênes.

Qui survivra à la marée ?

Les masques tuent à petit feu.

Usent. Épuisent. Vident.

Combien de versions de vous-même jonglez-vous chaque jour ?

L’épouse parfaite. Le collègue irréprochable. L’ami toujours disponible.

Quand cesserez-vous ce numéro de cirque ?

Les gens vrais ont des failles. Des angles vifs. Des ombres.

Mais leur lumière…

Ah, leur lumière traverse les siècles.

Regardez ce miroir sans tain.

D’un côté : les collectionneurs de likes, assoiffés de validation.

De l’autre : les forgerons d’âmes, indifférents aux jugements.

Quel camp choisirez-vous quand le vent tournera ?

Les faux vivent en surface.

Leur profondeur ? Une illusion d’optique.

Leur confiance ? Un château de cartes.

Un souffle de vérité les réduit en poussière.

Les vrais ? Des racines.

Plus on tente de les arracher, plus ils s’enfoncent.

Tempêtes. Sécheresses. Rien n’y fait.

Ils plient parfois. Mais ne rompent jamais.

Écoutez leurs voix.

Les uns psalmodient des mantras appris.

Les autres chantent des hymnes inventés.

Qui résonnera dans les mémoires ?

Vous sentez-vous parfois étouffer sous vos propres mensonges ?

Cette cravate qui serre. Ces talons qui blessent. Ce rôle qui écrase.

Ôtez le costume.

Laissez la peau respirer.

Les gens vrais marchent en sandales sur la braise de la vie.

Leurs pieds brûlent. Mais leur âme danse.

Les réseaux sociaux ? Un piège à faux.

Chaque publication : un appel au secours déguisé.

«Regardez ma vie parfaite» signifie souvent «Aimez-moi, je m’oublie».

Les vrais postent des cicatrices. Des rires gras. Des échecs assumés.

Leur feed ? Un journal de bord, pas un catalogue de mensonges.

La vérité effraie.

Mais libère.

Regardez ces mains nues – sans bagues ni vernis.

Ces cheveux gris qui refusent le mensonge des colorations.

Ces rires qui fusent sans permission.

C’est là que bat la vie.

Les gens faux collectionnent les amis comme des trophées.

Les vrais cultivent des âmes-soeurs.

Peu importe le nombre. Seul compte l’authenticité des racines.

Un test ?

La prochaine tempête.

Les masques voleront en éclats. Les armures rouilleront.

Seuls resteront debout ceux qui n’avaient rien à cacher.

Et vous ?

Combien de masques portez-vous chaque matin ?

Celui de la mère parfaite. Du leader infaillible. De l’ami toujours joyeux.

Quand cesserez-vous ce ballet épuisant ?

Les gens vrais ont des faiblesses. Des colères. Des doutes.

Mais leur force ?

Elle vient de leur refus obstiné de jouer.

La vérité coûte.

Mais moins que le mensonge.

Un jour viendra où vos mensonges vous factureront l’addition.

Intérêts composés de solitude. De vide. D’amertume.

Les vrais paient cash. En larmes parfois. En blessures souvent.

Mais leur cœur reste léger.

Regardez-les vieillir.

Les faux se ratatinent comme des fruits artificiels.

Les vrais ? Leurs rides tracent des cartes de vérité.

Leurs cheveux blancs scintillent comme des drapeaux de liberté.

Choississez votre camp.

Le confort douillet des illusions.

Ou le vent âpre de la vérité.

Les premiers ont des divans moelleux. Les seconds, des horizons infinis.

Un secret ?

Les gens vrais dorment mieux.

Leurs rêves ne sont pas peuplés de fantômes à impressionner.

Leur miroir matinal montre un étranger familier.

Pas un inconnu grimé.

Aujourd’hui, maintenant, à cet instant –

Déchirez le script.

Brûlez les costumes.

Laissez le vrai vous écorcher vif.

Car sous les chairs à vif…

Pulse enfin la vie vraie.

Celle qui brave les regards.

Celle qui danse nue sous les orages.

Celle qui reste debout quand tous les masques tombent.

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