Tu as survécu à beaucoup trop de tempêtes pour te laisser déranger par quelques gouttes de pluie.
Auteur: Maxime Marquette
Tu as survécu à beaucoup trop de tempêtes pour te laisser déranger par quelques gouttes de pluie.
Les cicatrices sur ton âme racontent des histoires que ta bouche n’ose prononcer.
Elles dessinent la carte de tes batailles, invisibles aux yeux des autres, mais toujours présentes sous ta peau.
Rappelle-toi ce jour où tout s’est effondré.
Rappelle-toi comment tu as ramassé les morceaux un à un.
On t’avait dit que tu ne te relèverais jamais.
Tu t’es relevé, encore et encore, comme la marée qui revient inlassablement lécher le rivage.
Quand les vents hurlaient autour de toi, tu as appris à chanter plus fort qu’eux.
Chaque échec t’a enseigné une leçon que le succès ne pourrait jamais t’apprendre.
La douleur forge le caractère comme le feu trempe l’acier.
Tu n’es pas fragile.
Tu es résilient.
Les tempêtes ne t’ont pas brisé; elles t’ont sculpté.
Combien de fois as-tu pensé abandonner?
Combien de fois as-tu quand même continué?
C’est dans ces moments-là que ta force s’est révélée.
Parfois, tu regardes en arrière et tu te demandes comment tu as pu traverser tout ça.
La réponse est simple: un pas à la fois.
Un jour à la fois.
Une respiration à la fois.
Les océans se traversent vague après vague.
Et toi, tu avances, pas après pas, dans ce voyage qu’est ta vie.
Tu as perdu des êtres chers.
Tu as vu des rêves s’évanouir comme la brume au matin.
Et pourtant, tu es encore là, debout.
Le cœur peut se briser mille fois et continuer à battre.
L’espoir peut s’éteindre et se rallumer comme une flamme obstinée.
C’est ça, la résilience humaine.
C’est ça, ta force.
Ce qui te paraissait insurmontable hier fait partie de ton histoire aujourd’hui.
Tu as traversé l’hiver de ton âme et tu sais maintenant que le printemps finit toujours par revenir.
Comme elles, tu as trouvé comment fleurir même dans l’adversité.
Tu as appris à danser sous la pluie quand tu ne pouvais pas arrêter l’orage.
Tu as trouvé la lumière au cœur même des ténèbres.
Chaque épreuve t’a rendu plus fort, plus sage, plus humain.
Tu connais maintenant la valeur du temps, la fragilité de la vie, le prix de l’amour.
Tu sais que les petites choses sont souvent les plus précieuses.
Tu apprécies ce que beaucoup tiennent pour acquis.
Quand la nouvelle tempête viendra – car elle viendra, c’est certain – tu seras prêt.
Tu lui diras: «J’ai déjà dansé avec tes sœurs.»
«Je connais ton langage, ton rythme, ta furie.»
«Tu ne peux rien m’apprendre que je ne sache déjà.»
«Tu ne peux rien me prendre que je ne puisse reconstruire.»
Les tempêtes ne durent jamais.
Et toi, tu seras toujours là pour le voir.
Tu es un guerrier de la lumière.
Tu portes en toi la force des tempêtes que tu as traversées.
Elles te rafraîchissent le visage alors que tu continues ta route.
Elles nourrissent les graines de résilience que tu as semées au fil des années.
Tu souriras sous cette pluie, sachant que tu as affronté bien pire.
Et tu continueras d’avancer.
Car c’est ce que tu fais.
C’est ce que tu as toujours fait.
C’est ce que tu feras toujours.
Tu avances, inébranlable comme la montagne, fluide comme la rivière.
Tu as survécu à beaucoup trop de tempêtes pour te laisser déranger par quelques gouttes de pluie.
Et c’est précisément pourquoi tu continueras de survivre à tout ce que la vie mettra sur ton chemin.