Pluie d’amendes dans la LNH : la ligue sous le feu des critiques… et ça fait jaser !

Des gestes flous, des sanctions bien réelles

Le 27 avril, la LNH a frappé fort : 25 000 $ d’amende pour les Canadiens de Montréal, autant pour les Capitals de Washington, et des pénalités individuelles pour Arber Xhekaj (3 385,42 $) et Dylan McIlrath (2 018,23 $), le maximum permis par la convention collective[1][2][4][5]. Mais ce qui choque, c’est le manque de transparence : la ligue n’a pas précisé quels gestes exacts étaient reprochés, laissant joueurs, entraîneurs et fans dans le flou. Pourquoi certains sont sanctionnés et d’autres non ? Mystère…

Ovechkin, Wilson… et les autres : deux poids, deux mesures ?

Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer l’absence de sanctions contre des joueurs comme Alex Ovechkin, pourtant impliqué dans la zone adverse lors de l’échauffement. D’autres, comme Tom Wilson et Josh Anderson, avaient déjà écopé de 5 000 $ pour des gestes similaires quelques jours plus tôt. Cette incohérence alimente la frustration et donne l’impression que la ligue protège certains profils, au détriment de la justice sportive.

Des sanctions “symboliques” face à la sévérité du football

Dans la NFL, les amendes pour conduite antisportive ou gestes dangereux peuvent dépasser 23 000 $, sans parler des suspensions immédiates pour comportement à risque. En comparaison, les montants imposés par la LNH paraissent dérisoires pour des joueurs millionnaires. Résultat : l’effet dissuasif est quasi nul, et la sécurité des joueurs reste menacée par des gestes parfois violents… qui passent sous le radar.

Double-échecs, mises en échec à la tête : où est la limite ?

Les partisans et analystes s’indignent : certains contacts dangereux, comme les doubles-échecs au visage ou les mises en échec à la tête, ne sont pas toujours suivis de suspensions ou d’amendes significatives. Pourquoi la ligue ferme-t-elle les yeux sur des gestes qui mettent en péril l’intégrité physique des joueurs ? Ce laxisme apparent alimente la colère et la méfiance envers la direction de la LNH.

Des montants ridicules pour des salaires de stars

Pour le commun des mortels, une amende de 3 000 $ ou 25 000 $ semble énorme. Mais pour des joueurs dont le salaire annuel se compte en millions, ces sanctions sont presque anecdotiques. Beaucoup réclament des mesures plus sévères, comme des suspensions automatiques ou des amendes proportionnelles au revenu, pour vraiment changer les comportements sur la glace.

Transparence, cohérence et sécurité : les nouveaux enjeux

La vague d’amendes de ces séries éliminatoires met en lumière une culture disciplinaire à revoir. Faut-il s’inspirer de la NFL pour protéger les joueurs et restaurer la confiance ? Les fans, les journalistes et même certains joueurs réclament plus de transparence, des sanctions plus cohérentes et une véritable volonté de protéger l’intégrité du sport.

La pluie d’amendes qui s’abat sur les séries éliminatoires de la LNH n’est pas qu’une question de chiffres : c’est le reflet d’un malaise profond sur la gestion de la discipline et la sécurité des joueurs. Entre sanctions symboliques, manque de clarté et tolérance envers certains gestes, la ligue doit choisir : continuer sur la voie du laxisme, ou s’engager dans une réforme ambitieuse pour faire du hockey un sport aussi spectaculaire que sécuritaire. La balle est dans le camp de la LNH… et les partisans n’attendent qu’une chose : du changement, et vite !