
Après des semaines de tensions et de débats à l’Assemblée nationale, Québec a finalement trouvé les fonds pour lancer les travaux tant attendus à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Mais derrière cette annonce, c’est tout un système qui vacille, révélant les priorités parfois déroutantes d’un gouvernement plus prompt à arroser de subventions les projets secondaires qu’à garantir la dignité des patients et du personnel hospitalier.
Des Images Choc Qui Ont Fait Craquer la Carapace Politique

Des fuites d’eau, des rongeurs et des pannes : l’indécence du statu quo
Écureuils dans les chambres, pluie dans les salles d’attente, pannes d’électricité en bloc opératoire… Les images de la vétusté de Maisonneuve-Rosemont ont fait le tour du Québec, choquant l’opinion publique et mettant le gouvernement Legault dos au mur. Comment justifier de telles conditions dans un établissement qui soigne 10 % de la population québécoise ?
La pression monte, le gouvernement cède… enfin !
Face à la grogne citoyenne et à la mobilisation des patients venus des quatre coins du Québec, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de revoir ses priorités. 85 millions de dollars sont débloqués pour lancer la première phase du chantier, principalement la construction d’un stationnement, sur un total de 190 millions réaffectés dans le Plan québécois des infrastructures. Un soulagement, certes, mais qui arrive après des mois d’attente et de tergiversations.
Des Choix Budgétaires Qui Font Grincer des Dents

Des millions pour le curling, des miettes pour la santé ?
Pendant que l’hôpital tombait en ruine, le gouvernement distribuait généreusement des subventions à des clubs de curling, à des événements branchés et à des lobbys patronaux. Où sont les vraies priorités ? Pour la population, la réponse est claire : la santé ne peut plus attendre.
Un engagement partiel, une vigilance de mise
Le financement débloqué ne couvre que la première phase. La rénovation complète de Maisonneuve-Rosemont nécessitera plusieurs milliards et un engagement politique ferme sur le long terme. Les citoyens et le personnel de santé restent mobilisés, exigeant des gestes concrets et durables, pas seulement des effets d’annonce.
Conclusion : L’Hôpital, Miroir de Nos Valeurs Collectives

Le déblocage des fonds pour Maisonneuve-Rosemont est un pas dans la bonne direction, mais il ne doit pas faire oublier l’essentiel : la santé publique mérite mieux que des demi-mesures et des promesses à répétition. Plus qu’un chantier, c’est la confiance envers nos institutions qui est en jeu. À quand une politique où l’humain passe avant la façade ?