Les Plats Secrets du Pape François : Empanadas, Pizza et Dulce de Leche, la Gourmandise d’un Saint Homme

Empanadas : la madeleine de Proust du pape

Natif de Buenos Aires, le pape François n’a jamais renié ses origines. Les empanadas, ces petits chaussons farcis souvent à la viande, étaient pour lui une évidence. Elles évoquaient les repas en famille, la chaleur des foyers argentins et la générosité des traditions locales. Il appréciait également la colita de cuadril, une pièce de bœuf grillée, et l’asado, le célèbre barbecue argentin qu’il savait préparer lui-même, notamment lors de ses années de séminaire.

Bagna càuda, calamars farcis et autres trésors du Piémont

Les origines italiennes de sa famille maternelle se retrouvaient dans ses plats préférés. Il affectionnait particulièrement la bagna càuda, une sauce chaude à base d’huile d’olive, d’ail et d’anchois, typique du Piémont, région d’où venait sa grand-mère. Les calamars farcis, recette transmise de génération en génération, tenaient aussi une place de choix dans ses menus.

La douceur argentine qui illuminait ses journées

Le pape François avait un faible pour le dulce de leche, la célèbre confiture de lait argentine. Ce petit pêché mignon l’accompagnait souvent, parfois glissé dans des alfajores, ces biscuits sablés fourrés au dulce de leche et roulés dans la noix de coco ou le chocolat. Ce goût pour le sucré était bien connu de ses proches et des cuisiniers du Vatican.

Le rêve secret d’un pape gourmand

La pizza tenait une place spéciale dans son cœur. Il rêvait de pouvoir s’installer incognito dans une pizzeria romaine pour savourer une part comme tout un chacun. Lors d’une visite à Naples, un pizzaiolo lui avait même offert une pizza garnie de tomates jaunes et de mozzarella, en hommage aux couleurs du Vatican.

Simplicité, générosité et fraternité à table

Le pape François aimait les plats simples et conviviaux. Il n’hésitait pas à préparer lui-même des repas pour ses étudiants ou ses collaborateurs, notamment des sandwichs au jambon ou des pâtes au four, témoignant de sa simplicité et de sa proximité avec les autres. Pour lui, le repas était avant tout un moment de partage, de rencontre et de fraternité.

Pour le pape François, la nourriture n’était pas seulement une question de goût, mais un véritable acte d’amour et de justice. Il rappelait l’importance de ne pas gaspiller, de partager le pain avec ceux qui en manquent, et voyait dans la table un lieu d’écoute et d’échange. Sa gourmandise, toujours empreinte de générosité, reflétait son humanité profonde et son message universel.