SAAQclic : Le Naufrage Numérique Qui Prend en Otage les Québécois

Des files d’attente à perte de vue… et rien ne fonctionne

Impossible de renouveler son permis, d’immatriculer un véhicule ou de prendre un simple rendez-vous. Les serveurs hébergés chez Microsoft Azure, censés soutenir la SAAQ, ont lâché, entraînant dans leur chute tous les services essentiels. Pendant ce temps, les usagers s’arrachent les cheveux, les employés sont démunis, et la province tourne au ralenti. C’est ça, le virage numérique à la sauce SAAQ : un saut dans l’inconnu… sans filet.

Des millions engloutis pour un service qui ne livre pas la marchandise

Ce n’est pas la première fois que la SAAQ fait la une pour ses ratés informatiques. Depuis un an, les interruptions se multiplient, chaque incident laissant un peu plus d’usagers sur le carreau. On parle de centaines de millions de dollars investis, pour quoi ? Pour un système incapable d’assurer le minimum : servir les citoyens. La confiance est brisée, et la patience des Québécois a des limites.

Citoyens, employés, contrôleurs routiers : tout le monde trinque

Les conséquences sont lourdes. Démarches retardées, rendez-vous annulés, employés privés de leurs outils de travail, contrôleurs routiers incapables d’accéder aux données : la SAAQ est à l’arrêt. Les citoyens paient le prix fort, et rien ne garantit que la situation ne se reproduira pas demain. Où est la responsabilité ? Où est la reddition de comptes ?

Des millions gaspillés, des têtes qui tombent… et aucune solution durable

La gestion de crise est catastrophique. Les partis d’opposition dénoncent un gaspillage éhonté, la transformation numérique a explosé tous les budgets, et le gouvernement se contente de promesses vagues. Résultat : un ministre démissionnaire, une commission d’enquête en cours, et des usagers qui n’en peuvent plus d’attendre. À quand une vraie réforme, à quand un service public digne de ce nom ?

La SAAQ promet… mais qui y croit encore ?

Face à la colère, la SAAQ promet de contacter les personnes touchées et d’allonger les heures d’ouverture. Mais après tant de déceptions, qui peut encore croire à ces promesses ? Les Québécois veulent des résultats, pas des excuses. Ils exigent un système fiable, transparent et accessible, pas une loterie numérique où chaque clic devient un pari risqué.

Le naufrage de la SAAQclic n’est plus un simple bug, c’est un symbole de l’échec du virage numérique public au Québec. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme, de demander des comptes et d’exiger une refonte complète du système. Les citoyens méritent mieux que cette galère à répétition. La SAAQ doit cesser de jouer avec la patience et la vie des Québécois. Assez, c’est assez !