Montréal en déclin : Métro délabré, hôpitaux en crise, cônes oranges à perte de vue – Nos dirigeants ont-ils perdu le contrôle ?

Des stations en ruine et des investissements qui tardent

Le métro de Montréal, autrefois fierté urbaine, affiche désormais un visage inquiétant. Près de la moitié des stations sont jugées en mauvais ou très mauvais état. Les retards dans l’entretien, conjugués à une réduction des budgets de plus de 250 millions de dollars, menacent la sécurité et la fiabilité du service. Les risques de fermetures imprévues et de pannes majeures n’ont jamais été aussi élevés.

Maisonneuve-Rosemont, l’exemple d’un système à bout de nerfs

Le secteur de la santé n’est pas épargné. L’hôpital Maisonneuve-Rosemont est devenu le symbole d’un système à la dérive. Il a fallu des incidents graves et une pression médiatique intense pour débloquer les fonds nécessaires à sa reconstruction. Mais sans planification claire ni échéancier précis, la confiance du public reste fragile et l’avenir du projet incertain.

Des rues envahies et des citoyens à bout de patience

Impossible de circuler sans croiser des cônes oranges : en 2025, plus de 1 000 tronçons seront en travaux. Si la Ville tente de limiter l’impact, la multiplication des chantiers, reflet de la vétusté des infrastructures, exaspère citoyens et commerçants. Le manque d’entretien préventif a mené à des interventions d’urgence coûteuses et chaotiques, rendant la vie urbaine de plus en plus difficile.

Des promesses, mais peu de résultats concrets

Face à ces crises, les Montréalais doutent de la capacité de leurs élus à reprendre le contrôle. Les compressions budgétaires, les retards et la gestion improvisée minent la confiance. Les promesses de réinvestissement ne suffisent plus à rassurer, alors que les besoins sont urgents et que les délais s’allongent, autant dans les transports que dans la santé.

Montréal donne aujourd’hui l’image d’une ville en déclin, où les infrastructures essentielles s’effritent sous le poids des années et du sous-financement. Les citoyens, confrontés aux pannes, aux chantiers interminables et à la dégradation des services, attendent des gestes forts et une vision claire de leurs élus. La question demeure : nos dirigeants sauront-ils redresser la barre avant qu’il ne soit trop tard ?