Des scientifiques publient une mise à jour choquante sur les « Portes de l’Enfer » qui brûlent depuis plus de 50 ans
Auteur: Jacques Pj Provost
Depuis plus de cinq décennies, un gouffre enflammé illumine le désert du Karakoum, au Turkménistan, fascinant les voyageurs et défiant la science. Surnommé la Porte de l’Enfer, ce cratère géant brûle sans interruption depuis 1971. Mais aujourd’hui, des scientifiques viennent de publier une annonce qui pourrait bouleverser l’histoire de ce phénomène : le brasier mythique serait en train de s’éteindre, mettant fin à l’une des curiosités naturelles les plus spectaculaires du monde.
Les origines mystérieuses de la Porte de l’Enfer

Un accident devenu légende
Tout commence en 1971, lorsque des géologues soviétiques forent dans cette région isolée à la recherche de gaz naturel. Par inadvertance, ils provoquent l’effondrement d’une caverne souterraine, créant un cratère de 70 mètres de diamètre et 30 mètres de profondeur. Pour éviter que le méthane ne s’échappe et ne menace la population, ils décident d’y mettre le feu, pensant que le gaz brûlerait en quelques semaines. Mais le brasier ne s’est jamais éteint, transformant le site en une attraction aussi fascinante qu’inquiétante.
Un spectacle hypnotique et dangereux
La nuit, la lumière des flammes est visible à des kilomètres, donnant au paysage une ambiance surnaturelle. Le cratère attire chaque année des milliers de touristes, venus du monde entier pour contempler ce spectacle infernal. Pourtant, derrière la beauté du phénomène se cache un véritable gâchis énergétique et une menace écologique, car le cratère libère du méthane, un puissant gaz à effet de serre.
La révélation choc des scientifiques en 2025

Des signes d’extinction inédits
En juin 2025, lors d’une conférence internationale à Achgabat, capitale du Turkménistan, des chercheurs de la compagnie nationale Turkmengaz ont révélé une nouvelle inattendue : l’intensité du feu a diminué de plus de deux tiers ces dernières années. Les flammes, autrefois visibles à des kilomètres, ne sont désormais perceptibles qu’à proximité immédiate du cratère. Les données satellitaires confirment également une réduction significative des émissions de méthane au-dessus du site.
Pourquoi la Porte de l’Enfer s’éteint-elle ?
Ce déclin spectaculaire s’explique par l’épuisement progressif des réserves de gaz qui alimentaient le brasier. Depuis 2024, les ingénieurs ont creusé de nouveaux puits et remis en service d’anciens forages autour du cratère, capturant le méthane avant qu’il ne s’échappe. Cette stratégie a permis d’affaiblir considérablement la force de l’incendie, privant la Porte de l’Enfer de son combustible principal.
Un tournant pour l’environnement et la science

Un espoir pour la planète
La fermeture progressive de la Porte de l’Enfer représente une avancée majeure dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Le Turkménistan, détenteur de la quatrième plus grande réserve de gaz naturel au monde, était sous pression internationale pour réduire ses fuites de méthane. Grâce à la surveillance par satellite et à l’exploitation accrue des ressources, le pays a réussi à diminuer ses émissions et à se rapprocher de ses engagements climatiques.
Un défi technique et humain
Maîtriser un incendie souterrain de cette ampleur n’a rien d’évident. Les tentatives passées pour boucher le cratère ou l’éteindre par des moyens radicaux, comme l’utilisation d’explosifs, ont échoué ou été jugées trop risquées. La solution adoptée – réduire la pression du gaz par extraction contrôlée – démontre l’ingéniosité des scientifiques et la capacité humaine à corriger les erreurs du passé.
La fin d’une ère, le début d’une nouvelle histoire

Un site en mutation
Si la Porte de l’Enfer venait à s’éteindre totalement dans les prochaines semaines, ce serait la fin d’un chapitre unique de l’histoire géologique et humaine du Turkménistan. Le site, longtemps symbole de la puissance et des dangers de la nature, pourrait devenir un exemple de gestion responsable des ressources et de préservation de l’environnement.
Et après ?
Les autorités réfléchissent déjà à l’avenir du cratère. Transformera-t-on la Porte de l’Enfer en musée à ciel ouvert, en site scientifique de référence ou en parc écologique ? Les touristes continueront-ils d’affluer pour admirer ce qui fut autrefois un brasier éternel ? Une chose est sûre : la légende du cratère de Darvaza ne s’éteindra pas avec ses flammes.
Conclusion : Quand l’enfer se referme, l’espoir renaît

La possible extinction de la Porte de l’Enfer marque la fin d’une énigme scientifique et d’un spectacle naturel hors du commun. Mais elle ouvre aussi la voie à une prise de conscience collective sur la gestion des ressources et la protection de notre planète. Ce phénomène, né d’une erreur humaine, pourrait finalement devenir le symbole d’une réconciliation entre l’homme et la nature. La Porte de l’Enfer se referme, mais l’histoire, elle, ne fait que commencer.