L’Iran qualifie les attaques israéliennes de déclaration de guerre : la Chine se positionne comme médiateur.
Auteur: Maxime Marquette
Ce 18 juin 2025, le Moyen-Orient vit une étape cruciale dans son histoire récente. Après une série de frappes militaires, de déclarations belliqueuses et de mobilisations, l’Iran a qualifié l’attaque israélienne de « déclaration de guerre » — un terme lourd de sens, qui pourrait bien marquer le début d’un conflit d’une ampleur inédite. Mais derrière cette tension apparente, se joue une dynamique bien plus complexe, où la notion de guerre par alliances se dessine peu à peu, à l’image de ce qui a marqué le XXe siècle. La Chine, jusque-là discrète, se positionne désormais comme médiateur, tentant d’éviter l’escalade totale. Dans ce contexte, il est essentiel de revenir sur l’histoire, la géopolitique et les enjeux de cette crise, qui pourrait bien remettre en question la stabilité mondiale.
Une situation en mutation : entre conflit local et guerre par alliances

Le statut flou du conflit : pas encore une guerre déclarée mais…
Depuis le début des hostilités, la communauté internationale s’interroge : s’agit-il d’une guerre à proprement parler ou d’un conflit en voie de devenir une guerre par alliances ? La réponse n’est pas simple. L’Iran, par la voix de son guide suprême, Ayatollah Khamenei, a qualifié l’attaque israélienne de « déclaration de guerre », ce qui, sur le plan diplomatique, n’est pas encore une déclaration officielle au sens juridique. Cependant, la violence, la mobilisation des forces, et la rhétorique belliqueuse laissent peu de place au doute : la région est en train de basculer dans une phase de guerre ouverte, où chaque camp cherche à rallier ses alliés pour peser dans la balance.
Le mécanisme de la guerre par alliances en marche
Ce qui distingue ce conflit d’un affrontement classique, c’est la montée en puissance d’une logique de guerre par alliances. La guerre par alliances, c’est un mécanisme où chaque acteur, en soutenant un camp, entraîne ses alliés dans la bataille, transformant un conflit local en une guerre mondiale potentielle. La première et la seconde guerre mondiale en sont les exemples emblématiques. Aujourd’hui, la situation s’inscrit dans cette logique : l’Iran, soutenu par la Chine et la Russie, pourrait entraîner d’autres pays du Moyen-Orient, voire des puissances occidentales, dans une spirale infernale.
Les risques d’un embrasement régional et mondial
Le risque est réel : si la crise s’étend, elle pourrait entraîner une déstabilisation totale du Moyen-Orient, avec des pays comme la Syrie, le Liban, l’Irak, et même des acteurs internationaux comme les États-Unis ou la Russie, qui ont tous des intérêts et des bases dans la région. La qualification par l’Iran d’acte israélien comme une déclaration de guerre pourrait bien servir de catalyseur à une escalade générale, où chaque puissance soutient ses alliés, et où la paix devient un enjeu de plus en plus fragile. La question n’est plus seulement celle d’un affrontement entre deux États, mais d’un conflit global, dont l’issue reste incertaine.
Les positions des grandes puissances : entre retenue et soutien

Les États-Unis : entre soutien à Israël et prudence
Les États-Unis, allié historique d’Israël, condamnent fermement l’attaque iranienne, tout en appelant à la retenue. La Maison-Blanche insiste sur le droit d’Israël à se défendre, mais évite pour l’instant de qualifier la situation de guerre totale. La crainte d’une escalade incontrôlable pousse Washington à privilégier la diplomatie, tout en se préparant à toute éventualité.
La Russie et la Chine : une position très ambiguë
La Russie et la Chine, deux acteurs clés dans cette crise, adoptent une posture de prudence. La Russie, traditionnellement proche de l’Iran, appelle à la désescalade, tout en maintenant une certaine solidarité stratégique. La Chine, quant à elle, se positionne comme médiateur, proposant des initiatives diplomatiques pour éviter l’embrasement. Leur position, à la fois ferme et mesurée, reflète leur volonté de peser dans la nouvelle configuration géopolitique mondiale.
Le G7 et la communauté internationale
Le G7, de son côté, multiplie les appels à la retenue et à la désescalade. La communauté internationale, consciente de la gravité de la situation, tente de jouer un rôle de médiateur, tout en surveillant de près l’évolution des événements. La crainte d’un conflit généralisé pousse à une mobilisation diplomatique sans précédent, mais l’issue reste incertaine.
Une crise aux enjeux historiques et géopolitiques

Les racines profondes du conflit
Ce conflit n’est pas une simple querelle territoriale : il s’inscrit dans une histoire millénaire, mêlant religion, identité, mémoire collective et rivalités géopolitiques. La déclaration de guerre de l’Iran, si elle est confirmée, pourrait bien être le point de départ d’une nouvelle phase, où chaque camp cherche à imposer sa vision, ses alliances, ses intérêts. La région, déjà fragile, risque de devenir un véritable foyer d’incendie mondial.
Les risques d’un embrasement global
Le scénario d’un embrasement mondial n’est pas une fiction : il repose sur des mécanismes historiques, où chaque acteur, en soutenant un camp, entraîne le reste dans une spirale de violence. La guerre par alliances, comme lors des deux guerres mondiales, pourrait se déclencher à tout moment, avec des conséquences catastrophiques pour la paix mondiale. La question est désormais de savoir si la diplomatie pourra encore jouer son rôle, ou si la région sombrera dans le chaos.
Un regard personnel : entre inquiétude et espoir

Une fascination pour la complexité géopolitique
En tant qu’observateur engagé, je suis fasciné par la complexité de cette crise, par la multiplicité des acteurs, par la profondeur des enjeux. La région du Moyen-Orient, théâtre de conflits millénaires, est aujourd’hui à un tournant décisif. La montée en puissance des alliances, la menace d’un embrasement mondial, tout cela me pousse à la vigilance et à l’espoir que la diplomatie pourra encore éviter le pire.
Une inquiétude profonde
Mais cette fascination est aussi accompagnée d’une grande inquiétude. La possibilité d’un conflit généralisé, d’une guerre par alliances, d’un chaos mondial, est une menace qui pèse sur nous tous. La paix, si fragile, doit être préservée à tout prix, et chaque acteur doit prendre ses responsabilités pour éviter la catastrophe.
Conclusion : un défi historique pour la paix mondiale

La déclaration de guerre de l’Iran à Israël, si elle se confirme dans les prochaines heures, pourrait bien être le début d’une nouvelle ère de tensions et de conflits mondiaux. La région du Moyen-Orient, déjà en ébullition, risque de devenir le théâtre d’un embrasement généralisé, avec des alliances qui se forment et se déforment à toute vitesse. Pour moi, c’est un appel à la vigilance, à la diplomatie, et à la responsabilité collective. La paix mondiale est plus que jamais en danger, et il appartient à chacun de nous de tout faire pour la préserver, avant qu’il ne soit trop tard.