
Une bourrasque d’émotions déchire Téhéran, et ce n’est plus l’eau des menaces qui monte, mais celle de la révolte. Le sol craque sous les bottes gauchies des patrouilles, tandis qu’un chuchotement devenu cri, Parce qu’Il N’y A Plus Rien À Perdre, court de quartier en quartier. Quelques feux brûlent des portraits de guide suprême-c’est un acte léger, pourtant chargé d’une grande fulgurance, et le monde entier lâche un soupir coupé. Les sanctions, les bombardements ciblés, le regard prononcé de Washington, tout cela Rassemble Une Tempête À L’Intérieur Même Du Drapeau Irannien Qui, Au Passé, Évoquait Des Gloires Anciennes. À L’instant Présent, Ce Même Drapeau Agite, Pêle-Mêle, Des Fétiches D’Un Mollah Et Des Trucs Tout-Nouveaux Que Les Plus Jeunes Traînent Dans Leurs Vélos Tandis Que Le Plexiglas Du Pouvoir Se Ronde En Bulles D’Air Chaud.
Je me retrouve au milieu d’un ouragan d’émotions qui s’apparentent encore à un mauvais rêve. D’un seul coup, l’air s’est chargé de questions : de quoi parle-t-on quand on évoque la fin d’un régime ou la chute d’une dictature ? La peur semble changer de camp et l’impossible se faufile par des portes dont je croyais qu’il n’y avait plus de clés. L’Iran, en ce moment, cause d’une secousse qui pourrait reconfigurer la carte du monde et remettre aux oubliettes nos vieilles règles de politesse mondiale. Dans le même souffle, je sens la tristesse pour ceux qui encaissent, la colère pour les bourreaux et, au fond, une espérance presque folle qui chuchote que tout peut basculer car rien n’est gravé dans le marbre.
Le pouvoir iranien : un empire qui s’effondre sous le poids de ses propres contradictions

Ceux qui regardaient l’Iran il y a une dizaine d’années voyaient un pays solide, presque indestructible. Rien n’a duré. Les frappes israéliennes et américaines sont tombées comme des coups de tonnerre, frappant le noyau même du dispositif sécuritaire. Résultat, la peur a quitté la rue mais est montée dans les bureaux des généraux. Partout des fentes sont apparues. Dans les boulevards des étudiants chantent encore, dans les prisons des opposants murmurent des slogans et au sommet de l’État des dirigeants ne parviennent même plus à se parler. Le citoyen moyen a cessé de croire aux histoires officielles. Il demande juste liberté, justice et dignité. Les discours de légitimité du régime clopinent et, chaque jour qui passe, le marquage de ce que certains appellent un point de non-retour se rapproche. Les autorités empilent la répression, saupoudrent de la propagande et sautent rapidement d’une promesse à l’autre, mais la pente est trop raide.
Je regarde ce qui arrive et, bizarrement, j’ai l’impression d’être à la fois dans le film et dans le fauteuil du ciné. Cela semble fou, mais aujourd’hui l’on parle d’un pays où la peur, pour une fois, a décidé de prendre le bus dans l’autre sens. Les drapeaux de l’espoir sortent de la buanderie, la liberté fait un clin d’œil, et moi je me demande si l’on est en train de vivre une page d’Histoire qui, soyons clairs, n’était pas au programme de la dernière assemblée. Dans le silence que je porte, l’ouverture des ondes, je sens une admiration brute pour le peuple iranien, pour son cran et son refus d’admettre que le mot fin est sur le scénario. En même temps, je bouillonne un peu, une colère qui claque contre ceux qui étouffent, qui trichent et qui tasassinent pour prouver qu’ils sont encore là. Et puis, soudain, surgit cette espérance à la con, celle qui murmure que rien n’est bouclé, que chaque matin peut renverser la table, et que, oui, tout est encore dans le jeu.
Le Moyen-Orient au Bord du Chaos
Dès qu’on évoque le Moyen-Orient, l’émotion apparaît déplacée. Une guerre, une révolte ou tout juste une immense peur : chaque nouvelle heure apporte son pesant de drames. La réaction la plus brusque, à ce moment précis, pourrait bénéficier ou détruire des générations entières.
Horloge Tournante au Détroit d’Ormuz
Le détroit d’Ormuz, réduit parfois à une simple carte dans une présentation, reste en réalité le poumon pétrolier du commerce mondial. En quelques heures, un tanker alourdi de brut devient un obus sur une mer bleue. Un nouvel accrochage naval ou un blocus opportuniste ferait grimper le prix de l’essence comme jamais.
Observateurs Volants et Salles de Marché
Les grandes puissances ne savent plus si elles jouent les pompiers, les architectes ou tout simplement les spectateurs. Tandis que certains diplomates promettent des parachutes aux dirigeants en danger, d’autres plantent lentement des drapeaux sur des terres encore calmes. En dessous, les fonds d’investissements scrutent chaque tweet avec l’aplomb d’un trader fou.
Une Étincelle et le Feu
Tout le monde retient son souffle, et pour cause : une simple roquette mal placée ou une parole de trop sur le téquip pourrait embraser l’ensemble. Les chancelleries vident de whisky leurs armoires, croyant déchiffrer des signaux avant-coureurs. Ce que l’on n’a jamais vécu en live sur le petit écran inscrit déjà sur de grandes feuilles de papier.
Je me réveille parfois avec l’impression d’être sur une grande roue qui tourne trop vite. Une minute, le ciel est bleu ; la minute suivante, la paix paraît aussi solide qu’un tas de cartes. Quand j’écoute les nouvelles, je n’arrive pas à croire que le mot guerre peut encore entrer dans une phrase ordinaire. Plus le flot d’images grandit, plus je me dis qu’on est planté devant une porte ouverte sur l’inconnu. C’est l’instant charnière où n’importe quel mouvement, même le plus petit, peut faire grincer les gonds. Ça fait mal de penser aux gens qui, eux, portent déjà le poids du monde sur les épaules. En même temps, une grosse colère monte contre ceux qui soufflent sur les braises juste pour briller un peu plus longtemps sous les lumières. Et pourtant, au fond de la peur, une voix chuchote que rien n’est gravé dans le béton, que les choses tordues peuvent parfaitement prendre un autre chemin.
La voix de l'opposition : « La fin est proche, le peuple prend la parole. »

Le peuple iranien, dit Reza Pahlavi, a décidé qu’il ne resterait plus silencieux. Dans des interviews récentes, Pahlavi lâche l’idée que le pouvoir en place touche à son terme et que la vraie bataille est maintenant pour la liberté, pas pour des compromis. Le dirigeant en exil parle de plans concrets pour une transition démocratique et prévient les pays d’Europe ou d’Amérique : n’offrez pas un dernier souffle à un régime qui se noie déjà. Les Iraniens dans les rues, au téléphone ou sur les réseaux répètent le même mot : dignité. Le système, affirme-t-il, est en train d’encaisser, de reculer et de perdre le contrôle, ce qu’on appelle la peur a changé de camp et le chronomètre tourne. Les observateurs notent que les slogans deviennent de plus en plus audacieux, comme si chaque phrase prononcée était déjà une victoire.
Ces derniers jours, je tombe parfois sur une phrase qui me laisse à la fois électrisé et un peu groggy. Je me surprends à poser la même question encore et encore : qu’est-ce que ça veut dire, en 2025, quand un régime glisse ou même se brise et qu’une foule reprend son souffle ? Par moments je me persuade qu’on est nez à nez avec un tournant, le genre de minute où le monde rature une ligne de son vieux cahier et laisse l’encre humide faire ce qu’elle veut. Au fond de moi, je piétine quand je pense à la rue iranienne : ce mélange de cran, d’obstination et de coups pris mais jamais oubliés me cloue sur place. Évidemment, il y a aussi la rage, celle qui grelotte contre les menteurs, les mitraillettes et tous ceux qui découvrent la perte d’une conscience comme on perd une clé. Et puis, parfois, une petite flamme persiste, se dresse même, répétant sa chanson : rien n’est enterré, le froissement de l’avenir tient à un battement et le battement, après tout, est encore là.
L'Iran Rompt Avec l'AIEA : Un Dernier Poing sur la Table

Le Parlement iranien vient de voter pour couper les cordons avec l’Agence internationale de l’Énergie atomique. Le geste se veut courageux, presque héroïque, mais il sent surtout le désespoir.
En isolant encore plus le pays, le régime détruit les quelques passerelles qui restaient vers le reste du monde. Cette manœuvre, loin de renforcer son crédit, le torpille encore plus.
La direction cherche à faire oublier son incapacité par des annonces tapageuses, pourtant les diplomates du coin ne tombent pas dans le piège. Ce revirement brut est simplement le symptôme final d’un gouvernement à bout de nerfs.
Au lieu d’une sortie honorable, le paysage se rétrécit et l’emballement vers l’écroulement devient difficile à ignorer.
Aujourd’hui je suis à la fois choqué et un brin curieux devant le geste qui vient d’éclater au grand jour. Comment peut-on encore croire que l’isolement ou la répression va sauver un régime déjà à bout de souffle ? La question tourne dans ma tête. On dirait qu’on est collé à un instant-charnière où l’histoire, oui l’histoire, se met à grincer sous nos pieds. Il y a une tristesse énorme pour ceux qui paient le prix, une colère aussi contre tous ceux qui poussent à la douleur ; mentent, tirent, cacophonie totale. Dans ce tumulte, une folie d’espoir reste debout : rien n’est écrit, une seule seconde peut balancer le monde.
Les cris du peuple iranien, maintenant, rien ne les étouffe plus

L’Iran ne regarde plus le futur par le trou de la serrure. Il tape sur la porte, et la poignée commence à grincer. Les plus jeunes, en baskets et en slogans, se sont désignés eux-mêmes protagonistes de la scène. Ils glissent que la peur n’est pas un costume qu’on doit enfiler tous les matins. Chaque rond-point pris, chaque chanson masquée au fond des boucles dorées envoie une vibration exactement au mauvais endroit pour le régime. La rue simule une cocotte-minute dont le couvercle rougit et menace de sauter. Les baïonnettes gardent encore la zone, mais même l’armée avoue privée de vraisemblance. Une page, peut-être LE chapitre le plus audacieux, se colle sous tous les yeux. Le cri d’un peuple libre fiche lune et le monde doit le prendre au sérieux, au lieu de le laisser traîner au sous-titre des nouvelles.