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Iran : la chute du colosse, l’agonie d’un régime à bout de souffle
Credit: Adobe Stock

Une bourrasque d’émotions déchire Téhéran, et ce n’est plus l’eau des menaces qui monte, mais celle de la révolte. Le sol craque sous les bottes gauchies des patrouilles, tandis qu’un chuchotement devenu cri, Parce qu’Il N’y A Plus Rien À Perdre, court de quartier en quartier. Quelques feux brûlent des portraits de guide suprême-c’est un acte léger, pourtant chargé d’une grande fulgurance, et le monde entier lâche un soupir coupé. Les sanctions, les bombardements ciblés, le regard prononcé de Washington, tout cela Rassemble Une Tempête À L’Intérieur Même Du Drapeau Irannien Qui, Au Passé, Évoquait Des Gloires Anciennes. À L’instant Présent, Ce Même Drapeau Agite, Pêle-Mêle, Des Fétiches D’Un Mollah Et Des Trucs Tout-Nouveaux Que Les Plus Jeunes Traînent Dans Leurs Vélos Tandis Que Le Plexiglas Du Pouvoir Se Ronde En Bulles D’Air Chaud.

Je me retrouve au milieu d’un ouragan d’émotions qui s’apparentent encore à un mauvais rêve. D’un seul coup, l’air s’est chargé de questions : de quoi parle-t-on quand on évoque la fin d’un régime ou la chute d’une dictature ? La peur semble changer de camp et l’impossible se faufile par des portes dont je croyais qu’il n’y avait plus de clés. L’Iran, en ce moment, cause d’une secousse qui pourrait reconfigurer la carte du monde et remettre aux oubliettes nos vieilles règles de politesse mondiale. Dans le même souffle, je sens la tristesse pour ceux qui encaissent, la colère pour les bourreaux et, au fond, une espérance presque folle qui chuchote que tout peut basculer car rien n’est gravé dans le marbre.

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