Le Canada en danger : Trump prépare une guerre commerciale dévastatrice qui va nous anéantir
Auteur: Maxime Marquette
Le cauchemar est de retour. Plus menaçant, plus déterminé, plus dangereux que jamais. Donald Trump, cet homme qui a déjà mis le Canada à genoux lors de son premier mandat, s’apprête à revenir au pouvoir avec une vengeance glaciale et une cible claire dans son viseur : notre économie. Ne vous y trompez pas, ce qui se prépare n’est pas une simple renégociation commerciale ou un désaccord diplomatique ordinaire. C’est une guerre économique totale contre notre pays, méticuleusement planifiée, brutalement annoncée, et qui pourrait réduire en cendres des pans entiers de notre économie. Les signaux sont partout, criants, hurlants : Trump a promis des tarifs douaniers « massifs » pouvant atteindre 25% sur TOUTES nos exportations. Vingt-cinq pourcent. Sur tout. Notre acier, notre aluminium, notre bois, nos produits agricoles, nos automobiles. Un mur tarifaire qui menace directement 75% de nos exportations, représentant près de 400 milliards de dollars et des millions d’emplois canadiens. Ce n’est pas une simple politique commerciale, c’est une sentence économique, une déclaration de guerre contre notre prospérité, notre stabilité, notre avenir même. Et pendant que nos politiciens se contentent de platitudes diplomatiques et d’espoirs naïfs, le rouleau compresseur Trump s’apprête à écraser notre économie sans la moindre hésitation.
J’ai passé des nuits blanches à analyser les déclarations de Trump, ses tweets, ses discours de campagne. À chaque fois qu’il mentionne le Canada, c’est avec ce mélange de mépris et d’hostilité qui me glace le sang. « Le Canada nous a arnaqués pendant des années », « Les Canadiens sont plus malins que nos négociateurs », « Ils vont payer ». Payer pour quoi exactement? Pour avoir été un partenaire commercial loyal pendant des décennies? Pour avoir soutenu les États-Unis dans presque tous les conflits internationaux? Pour avoir maintenu la plus longue frontière non militarisée du monde? Ça n’a aucun sens… sauf si on comprend que Trump ne cherche pas la logique ou la justice, mais des boucs émissaires pour galvaniser sa base électorale. Et nous sommes la cible parfaite : assez proches pour être pertinents, pas assez puissants pour riposter efficacement. Je me demande si nos dirigeants comprennent vraiment ce qui nous attend. J’en doute. Ils semblent croire qu’on peut raisonner avec un homme qui a fait de l’intimidation et de la vengeance son mode opératoire. On ne peut pas. Et cette naïveté pourrait nous coûter très, très cher.
Le plan de destruction massive : des tarifs qui vont pulvériser notre économie

Les chiffres sont vertigineux, terrifiants dans leur brutalité. Trump ne parle pas de tarifs symboliques ou de mesures ciblées. Il promet un tsunami tarifaire de 10 à 25% sur TOUTES les importations canadiennes. Comprenez bien l’ampleur de cette menace : le Canada exporte pour près de 400 milliards de dollars de marchandises vers les États-Unis chaque année. C’est 75% de nos exportations totales. Un tarif de 25% représenterait un choc économique de 100 milliards de dollars – l’équivalent de faire disparaître l’économie entière de provinces comme le Manitoba et la Saskatchewan combinées. En une seule décision. Les secteurs les plus vulnérables? L’automobile, où 85% de notre production est destinée au marché américain. L’acier et l’aluminium, déjà ciblés lors du premier mandat Trump. L’agriculture, notamment les produits laitiers que Trump a explicitement mentionnés comme cibles. Le bois d’œuvre, perpétuel point de friction. Aucun secteur ne sera épargné, aucune région du pays ne sortira indemne. L’Ontario industriel, le Québec manufacturier, les Prairies agricoles, la Colombie-Britannique forestière – tous seront frappés simultanément par cette déferlante protectionniste sans précédent.
Je suis allé à Windsor la semaine dernière. Vous savez, cette ville dont l’économie est complètement dépendante de l’industrie automobile intégrée avec Detroit. J’ai parlé avec des ouvriers, des contremaîtres, des petits entrepreneurs qui fournissent les grandes usines. La peur est palpable. Ils ont déjà vécu les premières menaces de Trump, ils savent ce que ça signifie. « Si les tarifs montent à 25%, c’est fini pour nous », m’a dit un gars qui travaille chez un sous-traitant de pièces automobiles depuis 22 ans. « L’usine fermera en quelques mois. Et après? Y’a rien d’autre ici. » C’est ça la réalité concrète derrière les chiffres abstraits. Des villes entières qui pourraient s’effondrer. Des régions complètes qui pourraient sombrer dans la dépression économique. Et le plus frustrant? Trump le sait parfaitement. Ce n’est pas un dommage collatéral de sa politique, c’est l’objectif même : nous faire mal pour nous forcer à capituler. Utiliser notre souffrance économique comme levier de négociation. C’est du chantage à l’échelle d’un pays entier. Et le pire, c’est que ça pourrait marcher. Parce qu’on n’est absolument pas préparés à encaisser un tel choc.
L'ALENA 2.0 : le piège qui se referme sur nous

Souvenez-vous de la renégociation de l’ALENA en 2018. Trump avait alors menacé de déchirer complètement l’accord s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait. Le Canada s’était retrouvé acculé, forcé de faire des concessions majeures, notamment dans le secteur laitier et sur les règles d’origine automobile. Nous avions cédé, soulagés d’avoir « sauvé » l’accord. Quelle naïveté! Ce que Trump prépare maintenant est infiniment pire. L’ACEUM (le nouvel ALENA) arrive à échéance en 2026, et Trump a clairement indiqué qu’il compte utiliser cette renégociation comme une arme de destruction massive contre notre économie. Les tarifs ne sont que la première salve, le moyen de nous mettre à genoux avant les véritables négociations. Une fois notre économie fragilisée par des mois ou des années de tarifs punitifs, quelles concessions pourrons-nous encore refuser? Trump exigera un contrôle total sur nos ressources naturelles, un accès illimité à notre marché laitier, une soumission complète à sa vision du commerce. Ce ne sera plus une négociation, mais un diktat imposé à un partenaire affaibli, désespéré de voir les tarifs levés pour sauver son économie en lambeaux.
J’ai suivi de près les négociations de l’ACEUM en 2018. J’étais là, scotché à mon écran, à analyser chaque déclaration, chaque fuite, chaque rumeur. Et ce qui m’a frappé, c’est à quel point notre position s’est effondrée dès que Trump a menacé sérieusement de tout faire sauter. On est passés de « lignes rouges » à des concessions majeures en quelques semaines. Chrystia Freeland qui sortait des réunions l’air défait, essayant de faire bonne figure devant les caméras. Les négociateurs canadiens qui travaillaient jour et nuit pour limiter les dégâts. Et maintenant? Maintenant Trump revient, mais cette fois il connaît notre point de rupture. Il sait exactement jusqu’où il peut pousser avant qu’on craque. Et il sait qu’on n’a pas de plan B crédible. Qu’est-ce qu’on va faire? Rediriger 75% de nos exportations vers d’autres marchés du jour au lendemain? Impossible. Développer un marché intérieur suffisant pour absorber cette production? Avec 38 millions d’habitants? Soyons sérieux. On est piégés, complètement dépendants du marché américain, et Trump le sait parfaitement. C’est comme jouer au poker quand l’adversaire connaît vos cartes et que vous n’avez pas la possibilité de vous coucher. Une partie truquée d’avance.
Notre vulnérabilité extrême : une économie à la merci d'un seul homme

La vérité brutale que personne n’ose regarder en face est celle-ci : le Canada est probablement le pays développé le plus vulnérable au monde face aux caprices d’un seul homme politique étranger. Notre dépendance existentielle envers le marché américain est notre talon d’Achille, notre vulnérabilité stratégique fondamentale. Trois quarts de nos exportations, un tiers de notre PIB, des millions d’emplois – tous suspendus au bon vouloir d’un président américain imprévisible et vindicatif. Cette dépendance n’est pas nouvelle, mais elle n’a jamais été aussi dangereuse qu’aujourd’hui, face à un homme qui considère le commerce international comme un jeu à somme nulle, où la victoire de l’un signifie nécessairement la défaite de l’autre. Trump ne cherche pas des accords mutuellement bénéfiques; il cherche des victoires, des soumissions, des capitulations. Et il a explicitement identifié le Canada comme une cible prioritaire, un exemple à faire pour montrer au monde la puissance de son « America First ». Notre économie intégrée, nos chaînes d’approvisionnement entrelacées, nos décennies de collaboration économique – tout cela ne pèse rien face à sa vision transactionnelle et punitive des relations internationales.
Je me souviens encore de ce sentiment de panique quand Trump a imposé les premiers tarifs sur notre acier et notre aluminium en 2018. J’étais en contact avec des gens de l’industrie à Sept-Îles, à Hamilton. L’incompréhension totale. « Mais on est des alliés, non? On est leurs amis! » Oui, on pensait ça. On pensait que 150 ans d’amitié, de commerce, de défense commune signifiaient quelque chose. On a découvert que non. Pas pour Trump. Et le plus terrifiant dans tout ça? Notre vulnérabilité n’a fait qu’augmenter depuis. On n’a rien fait – RIEN – pour réduire notre dépendance au marché américain depuis le premier mandat Trump. Au contraire, nos exportations vers les États-Unis ont augmenté en pourcentage. C’est comme si on avait vu le train arriver, et qu’au lieu de s’écarter des rails, on s’y était installé plus confortablement. Je ne comprends pas cette inaction. Cette négligence. Cette absence totale de stratégie à long terme. Peut-être qu’on pensait que Trump était une anomalie, un mauvais moment à passer? Si c’est le cas, on s’est tragiquement trompés. Et maintenant, on va en payer le prix. Un prix potentiellement catastrophique.
L'arme de l'énergie : notre pétrole et notre électricité en ligne de mire

Un aspect particulièrement inquiétant des menaces de Trump concerne notre secteur énergétique. Le Canada est le premier fournisseur étranger de pétrole des États-Unis, avec près de 4 millions de barils par jour. Nous fournissons également d’énormes quantités d’électricité, notamment au Nord-Est américain. Trump a explicitement mentionné l’énergie comme un secteur où il compte exercer une pression maximale pour obtenir des conditions plus favorables aux États-Unis. Que signifie « conditions plus favorables » dans l’esprit de Trump? Probablement des prix artificiellement bas, un contrôle accru des ressources canadiennes, et potentiellement même des exigences d’augmentation forcée de production sans considération pour nos engagements climatiques ou nos propres besoins énergétiques. L’Alberta, déjà fragilisée par les fluctuations du marché pétrolier, pourrait se retrouver face à un choix impossible : accepter de vendre son pétrole à prix cassé ou perdre son accès au marché américain. Le Québec et sa puissante industrie hydroélectrique pourraient être contraints de renégocier des contrats d’approvisionnement à des conditions désastreuses. C’est notre souveraineté énergétique même qui est en jeu, notre capacité à déterminer comment et à quel prix nous utilisons nos propres ressources naturelles.
J’ai grandi en Alberta, vous savez. J’ai vu des booms et des busts, j’ai vu l’économie monter et descendre au rythme du prix du baril. Mais ce qui se profile maintenant, c’est différent. C’est pas juste une baisse de prix temporaire, c’est la perspective de devenir un fournisseur captif, forcé de vendre notre ressource la plus précieuse à prix cassé. Je parle encore régulièrement avec mon cousin qui travaille dans les sables bitumineux. Il me dit que l’industrie est terrifiée. Pas juste inquiète – terrifiée. Parce qu’ils savent que si Trump impose ses conditions, ce sera la fin de toute rentabilité. Et le pire? On n’a pas d’alternative. On a construit tous nos pipelines vers le sud. On a mis tous nos œufs dans le même panier, et maintenant quelqu’un menace de renverser le panier. L’ironie, c’est que pendant des années, les environnementalistes nous ont suppliés de diversifier, de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles, de construire une économie plus résiliente. On ne les a pas écoutés. Et maintenant, ce n’est même plus une question environnementale, c’est une question de survie économique nationale. Mais il est probablement trop tard pour pivoter. On va devoir affronter cette tempête avec le bateau fragile qu’on s’est construit.
Notre réponse inadéquate : l'impuissance politique face à la menace

Face à cette menace existentielle, quelle est la réponse de notre gouvernement? Des platitudes diplomatiques. Des espoirs de « dialogue constructif ». Des rappels de notre « amitié historique ». Une naïveté confondante face à un adversaire qui a clairement annoncé ses intentions hostiles. Notre classe politique semble incapable de saisir l’ampleur du danger ou, pire encore, paralysée par la peur d’aggraver la situation. Mais l’inaction est la pire des réponses. Nous devrions dès maintenant mettre en place un plan de résilience nationale : diversification accélérée de nos marchés d’exportation, soutien aux industries menacées, constitution de fonds d’urgence pour les secteurs qui seront les plus touchés. Nous devrions mobiliser nos alliés internationaux, construire des coalitions pour résister à la pression américaine. Nous devrions préparer des mesures de rétorsion ciblées, douloureuses pour certains intérêts américains mais supportables pour notre économie. Nous devrions, en somme, nous préparer à une guerre économique que nous n’avons pas choisie mais qui nous est imposée. Au lieu de cela, nous assistons à un spectacle d’impuissance politique, à une forme de déni collectif face à l’orage qui s’annonce.
J’ai assisté à une conférence la semaine dernière où un haut fonctionnaire canadien parlait de notre stratégie face au retour potentiel de Trump. J’étais sidéré. Littéralement bouche bée. Sa réponse se résumait essentiellement à « On va lui rappeler que le commerce avec le Canada crée des emplois américains ». Comme si Trump ne le savait pas déjà. Comme si des arguments rationnels allaient soudainement le convaincre d’abandonner une stratégie qu’il considère comme gagnante politiquement. C’est d’une naïveté confondante. Ou peut-être que c’est juste de l’impuissance? Peut-être qu’ils savent qu’on n’a aucun levier réel, aucune carte à jouer, et qu’ils essaient juste de ne pas paniquer la population? Je ne sais pas ce qui est pire, honnêtement. L’incompréhension ou l’impuissance. Dans les deux cas, on se dirige vers un désastre en sifflotant, les mains dans les poches, comme si on pouvait conjurer la menace en faisant semblant qu’elle n’existe pas. Et pendant ce temps, les jours passent. Les élections approchent. Et notre fenêtre pour nous préparer se referme inexorablement. C’est comme regarder un accident au ralenti, en sachant exactement ce qui va se passer, mais en étant incapable de l’empêcher.
L'heure du réveil national a sonné

L’heure n’est plus au déni ou à l’espoir naïf. La menace Trump contre notre économie est réelle, imminente et potentiellement dévastatrice. Nous devons collectivement prendre conscience de l’urgence de la situation et exiger de nos dirigeants une réponse à la hauteur du défi. Cette crise imminente doit devenir un électrochoc, un moment de vérité qui nous force à repenser fondamentalement notre modèle économique et notre place dans le monde. Notre dépendance excessive envers le marché américain, longtemps considérée comme une force, s’est transformée en notre plus grande vulnérabilité. Il est temps de lancer un véritable projet national de résilience économique, de diversification commerciale et d’autonomie stratégique. Non pas pour tourner le dos aux États-Unis – ils resteront toujours notre principal partenaire – mais pour ne plus jamais être à la merci des caprices d’un seul homme. Les mois qui viennent seront difficiles, peut-être parmi les plus éprouvants de notre histoire économique récente. Mais ils peuvent aussi être le catalyseur d’une transformation nécessaire, d’un Canada plus résilient, plus diversifié, mieux préparé aux défis du 21e siècle. La question n’est plus de savoir si la tempête va frapper – elle arrive. La question est de savoir si nous aurons la lucidité et le courage de nous y préparer avant qu’il ne soit trop tard.
Je me demande souvent comment on en est arrivés là. Comment on a pu se rendre aussi vulnérables, aussi dépendants. Je me souviens des avertissements, depuis des décennies, sur les dangers de mettre tous nos œufs dans le même panier. Des économistes, des stratèges, des visionnaires qui nous suppliaient de diversifier nos marchés, de renforcer nos liens avec l’Europe, l’Asie, l’Amérique latine. On ne les a pas écoutés. La facilité du marché américain était trop tentante. Même langue, même culture, juste de l’autre côté de la frontière. Pourquoi se compliquer la vie? Et maintenant, on se retrouve au bord du précipice. Je ne sais pas si on va s’en sortir indemnes cette fois. Probablement pas. On va souffrir, c’est presque certain. Des usines vont fermer, des emplois vont disparaître, des communautés entières vont être dévastées. Mais peut-être – peut-être – que cette crise sera finalement la secousse dont nous avions besoin. Le moment où on réalise collectivement qu’on ne peut plus continuer comme avant. Qu’on doit changer, s’adapter, se réinventer. Je veux croire que c’est possible. Que dans dix ans, on regardera en arrière et on dira que c’était le début douloureux d’un Canada plus fort, plus résilient. Mais pour l’instant? Pour l’instant, il faut se préparer à l’impact. Parce qu’il arrive. Et il va faire mal.