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L’ultimatum de Trump à l’Iran : « Si vous relancez votre programme nucléaire, nous effacerons Téhéran de la carte »
Credit: Adobe Stock

Le monde se tient au bord du précipice. Encore une fois. Mais cette fois-ci, les mots prononcés dépassent tout ce que la diplomatie internationale a connu depuis des décennies. Dans une déclaration qui a fait l’effet d’une bombe nucléaire diplomatique, Donald Trump vient d’adresser l’ultimatum le plus brutal et explicite jamais formulé publiquement à l’encontre de l’Iran : toute tentative de relance du programme nucléaire iranien entraînerait une réponse militaire américaine « mille fois plus dévastatrice » que les frappes précédentes. « Si le Guide Suprême fait ce choix, ce n’est pas seulement leurs installations que nous viserons cette fois. C’est Téhéran qui disparaîtra, » a martelé l’ancien et potentiellement futur président lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, sous les acclamations de ses partisans. Cette menace d’anéantissement total d’une capitale de 15 millions d’habitants, formulée sans ambiguïté et répétée ensuite sur ses réseaux sociaux, a provoqué une onde de choc diplomatique mondiale. Les chancelleries occidentales tentent désespérément de désamorcer la situation tandis que le régime iranien, acculé et humilié par les frappes récentes, se trouve face à un dilemme existentiel : capituler définitivement ou risquer une escalade aux conséquences potentiellement apocalyptiques. Jamais depuis la crise des missiles de Cuba le monde n’a semblé aussi proche d’un conflit aux dimensions potentiellement cataclysmiques.

Je n’arrive pas à croire ce que j’entends. Vraiment pas. J’ai dû réécouter trois fois l’extrait de son discours pour être sûr que j’avais bien compris. « Téhéran qui disparaîtra. » Pas d’ambiguïté, pas de langage codé diplomatique, pas de place pour l’interprétation. Une menace directe d’anéantir une ville entière. Quinze millions de personnes. Des familles, des enfants, des écoles, des hôpitaux. Comment en sommes-nous arrivés là? Comment la rhétorique internationale a-t-elle pu se dégrader à ce point? Je me souviens encore de l’époque – pas si lointaine – où les dirigeants mondiaux pesaient chaque mot, où les menaces étaient voilées, où on laissait toujours une porte ouverte à la désescalade. Cette époque semble révolue. Complètement révolue. Et le plus terrifiant? Les sondages montrent qu’une majorité d’Américains soutiennent cette approche « ferme ». Ferme? C’est comme appeler un ouragan une « brise ». Je suis partagé entre une peur viscérale des conséquences potentielles et une colère sourde face à cette normalisation de la rhétorique apocalyptique. Est-ce vraiment le monde dans lequel nous voulons vivre? Où des menaces d’annihilation de métropoles entières deviennent un élément banal du discours politique?

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