Aller au contenu
La guerre en Ukraine, une guerre d’usure : Les russe piétine, nouvelle stratégie et escalade brutale en préparation !
Credit: Adobe Stock

L’offensive estivale russe en Ukraine, tant redoutée par les analystes occidentaux et les défenseurs ukrainiens, semble marquer le pas. Les avancées territoriales sont minimes, loin des percées spectaculaires que le Kremlin espérait sans doute réaliser. Cette situation pourrait, à première vue, être interprétée comme une bonne nouvelle pour Kyiv et ses alliés. Pourtant, la réalité du terrain raconte une histoire bien plus nuancée et potentiellement inquiétante. Ce qui apparaît comme un échec tactique russe pourrait en réalité masquer une stratégie d’usure délibérée, visant à épuiser progressivement les ressources et la résistance ukrainiennes. La guerre d’attrition que mène actuellement la Russie, caractérisée par des bombardements constants, une pression ininterrompue sur plusieurs secteurs du front et une mobilisation industrielle croissante, représente un défi considérable pour l’Ukraine, dont les ressources humaines et matérielles ne sont pas illimitées. Cette approche, moins spectaculaire mais potentiellement tout aussi efficace à long terme, transforme le conflit en une course d’endurance où le temps pourrait jouer en faveur de la partie disposant des plus grandes réserves.

Les récents développements sur le front oriental, notamment autour de villes comme Avdiivka, Bakhmut et Vuhledar, illustrent cette nouvelle dynamique. Les forces russes progressent mètre par mètre, acceptant des pertes considérables pour gagner du terrain presque insignifiant à l’échelle de la carte. Cette tactique, qualifiée de « hachoir à viande » par certains observateurs, témoigne d’une approche où la vie humaine est considérée comme une ressource dispensable face à l’objectif stratégique. Pendant ce temps, l’artillerie russe continue de pilonner méthodiquement les positions défensives ukrainiennes, ciblant particulièrement les infrastructures critiques et les nœuds logistiques. Cette pression constante oblige les défenseurs à consommer leurs précieuses munitions à un rythme alarmant, créant un déséquilibre croissant entre les besoins du front et les capacités d’approvisionnement. La fatigue des combattants ukrainiens, après plus de deux ans de conflit à haute intensité, commence également à se faire sentir, avec des unités qui peinent à être relevées et des difficultés croissantes de recrutement. Dans ce contexte, l’apparente stagnation du front ne doit pas être interprétée comme un signe d’échec russe, mais plutôt comme l’indication d’un changement de stratégie dont les effets pourraient se révéler tout aussi dévastateurs à moyen terme.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

More Content