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Panique dans le ciel russe : Moscou paralysée, Sheremetyevo à l’arrêt, la guerre invisible frappe au cœur
Credit: Adobe Stock

Un matin pas comme les autres

Le 5 juillet 2025, Moscou s’est réveillée dans une atmosphère de plomb. Les alarmes, les sirènes, les messages d’alerte sur les téléphones : tout s’est enchaîné, trop vite, trop fort. Les habitants, habitués à la routine d’une mégalopole, ont soudain levé les yeux vers un ciel devenu hostile. Des drones, venus d’Ukraine selon les autorités russes, ont survolé la capitale, semant la panique, la confusion, l’incertitude. Les vols à Sheremetyevo, l’un des plus grands aéroports d’Europe, ont été suspendus. Des milliers de passagers, bloqués, hagards, assis à même le sol, dans l’attente d’un retour à la normale qui ne viendra pas. Ce matin-là, la guerre, d’habitude lointaine, s’est invitée dans le quotidien des Moscovites, brisant l’illusion d’une sécurité inébranlable. Attaque de drone, Moscou, Sheremetyevo, Ukraine : des mots qui claquent, qui blessent, qui inquiètent.

Le chaos dans les aéroports

Les images sont saisissantes. Des halls bondés, des files interminables, des enfants qui pleurent, des adultes qui s’énervent, des annonces qui se succèdent, sans jamais rassurer. Sheremetyevo, mais aussi Pulkovo à Saint-Pétersbourg, Domodedovo, Vnukovo : partout, le même scénario. Des centaines de vols annulés, des milliers de voyageurs piégés, des avions cloués au sol. Les compagnies aériennes, dépassées, improvisent. Les autorités, elles, parlent de « mesures de sécurité », de « menace de drones », de « suspension temporaire ». Mais la réalité, c’est l’impuissance. L’impossibilité de contrôler un ennemi invisible, insaisissable, qui frappe là où on ne l’attend pas. Vols annulés, retards, sécurité aérienne : le lexique de la crise s’impose, brutalement.

La peur, nouvelle compagne des Moscovites

Dans les rues, sur les réseaux sociaux, la peur s’installe. Les rumeurs circulent, les vidéos de drones explosant en vol, les témoignages de passagers bloqués, les messages d’inquiétude des familles. On parle d’explosions, de débris, d’incendies, de blessés. On se demande : qui sera la prochaine cible ? Jusqu’où ira cette escalade ? La capitale russe, symbole de puissance, se découvre vulnérable. Les habitants, eux, oscillent entre colère, résignation, et une angoisse sourde, difficile à nommer. Crise, peur, incertitude : la guerre psychologique est en marche.

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