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Vingt explosions, une nuit : l’Ukraine frappe fort, Berlin hésite
Credit: Adobe Stock

Dix-neuf drones, dix-neuf percées, une Russie sidérée

Il est des nuits où l’histoire s’écrit à coups de moteurs électriques et de silence tendu. Dix-neuf drones ukrainiens ont traversé, en meute, l’immense territoire russe, frappant des positions stratégiques, des dépôts, des bases, des infrastructures. Ni la météo, ni les radars, ni les batteries anti-aériennes n’ont pu arrêter cette vague. Les explosions se sont succédé, dessinant sur la carte une constellation de points d’impact, du sud au nord, de l’ouest à l’est. Les réseaux sociaux russes bruissent de vidéos, de rumeurs, de peur. Les officiels minimisent, parlent de dégâts mineurs, mais la réalité s’impose : la Russie n’est plus à l’abri, la profondeur stratégique n’existe plus. L’Ukraine, elle, savoure un succès tactique sans précédent, une démonstration de force, une revanche sur des mois de bombardements subis.

Une stratégie de harcèlement qui déstabilise Moscou

Ce n’est pas la première fois que des drones ukrainiens franchissent la frontière, mais jamais l’ampleur n’avait été aussi spectaculaire. Dix-neuf appareils, coordonnés, guidés, précis. Ce n’est plus de la provocation, c’est une stratégie : harceler, désorganiser, semer la panique, forcer la Russie à disperser ses défenses, à douter de ses certitudes. Les analystes parlent d’un tournant, d’une guerre qui change de visage. L’Ukraine, avec des moyens limités, impose l’incertitude, la peur, l’usure. Les Russes, eux, découvrent que la guerre n’est plus linéaire, qu’elle peut surgir partout, à tout moment, frapper là où on ne l’attend pas.

L’attente fébrile de Berlin : l’Allemagne, arbitre malgré elle

Au matin, alors que la Russie panse ses plaies, tous les regards se tournent vers Berlin. L’Ukraine, forte de son succès, réclame plus : plus de missiles, plus de batteries anti-aériennes, plus de soutien. L’Allemagne hésite, calcule, temporise. Les pressions américaines s’intensifient, les alliés multiplient les appels. Mais Berlin craint pour ses propres stocks, redoute l’escalade, pèse chaque mot, chaque geste. L’Ukraine attend, suspendue à une décision qui pourrait changer la donne, renforcer sa défense, pérenniser ses succès. L’Europe, elle, observe, partagée entre admiration et inquiétude, solidarité et prudence.

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