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Kyiv saigne sous les bombes : la Russie frappe, la terreur s’installe
Credit: Adobe Stock

Un ciel déchiré, une ville à genoux

Il y a des nuits où l’histoire s’écrit à coups de détonations. À Kyiv, la nuit n’a pas été synonyme de repos, mais de panique, de sirènes, d’explosions qui arrachent le sommeil, la paix, la vie. Pour la deuxième nuit consécutive, la capitale ukrainienne a été la cible d’une attaque massive : drones kamikazes, missiles balistiques, salves coordonnées, tout l’arsenal de la terreur déployé pour briser, pour punir, pour rappeler que la guerre n’a pas de répit. Deux morts, dix-neuf blessés, des familles dévastées, des immeubles éventrés, des hôpitaux débordés. Les habitants, hagards, errent dans les rues, cherchent des proches, des réponses, un sens à l’horreur. La ville, jadis lumière de l’Ukraine, vacille, mais ne cède pas. Elle résiste, elle encaisse, elle refuse de mourir.

La stratégie de la saturation : drones et missiles en essaim

Ce n’est pas un simple bombardement. C’est une stratégie de saturation, une volonté de submerger les défenses, d’épuiser les stocks, de semer la peur. Les drones Shahed, venus d’Iran, ouvrent la voie, saturent les radars, forcent les batteries anti-aériennes à tirer jusqu’à la dernière munition. Puis viennent les missiles balistiques, rapides, imprévisibles, mortels. Les explosions se succèdent, les abris se remplissent, les réseaux sociaux s’enflamment de vidéos, de cris, de prières. Les autorités annoncent avoir intercepté la majorité des projectiles, mais le bilan humain, lui, continue de grimper. La Russie, fidèle à sa logique de terreur, frappe là où ça fait mal : les quartiers résidentiels, les infrastructures vitales, les symboles de la résistance. Kyiv, pour la deuxième nuit, devient le théâtre d’une guerre totale, sans règle, sans pitié.

Des vies brisées, un quotidien pulvérisé

Au matin, la ville n’est plus que décombres, silences, sanglots. Les pompiers fouillent les ruines, les médecins improvisent des salles d’urgence, les bénévoles distribuent de la nourriture, des couvertures, des mots de réconfort. Les blessés affluent, les familles cherchent des disparus, les enfants pleurent, les anciens se souviennent d’autres guerres, d’autres exils. Les chiffres sont froids, mais derrière chaque victime, il y a une histoire, un visage, un rêve brisé. Les écoles ferment, les hôpitaux débordent, les transports sont à l’arrêt. La peur, la fatigue, la colère gagnent du terrain. Mais la solidarité, l’entraide, la résilience tiennent bon. Kyiv, blessée, refuse de céder à la terreur.

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