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Trump humilié en public : le président du Libéria retourne l’histoire américaine contre lui
Credit: Adobe Stock

Un face-à-face inattendu qui fait vaciller les certitudes

Il y a des rencontres qui, d’un coup, font basculer l’équilibre du pouvoir. Ce matin-là, dans l’écrin solennel du Bureau ovale, Donald Trump pensait dérouler son habituel show présidentiel face à la presse internationale. Mais le président du Libéria, visage impassible, voix posée, a choisi de briser le protocole. D’un ton calme, il a rappelé à Trump – et au monde entier – l’histoire commune des deux nations : celle d’un pays africain fondé par d’anciens esclaves américains, celle d’une Amérique qui, loin d’être le phare universel de la liberté, a longtemps exporté sa violence, son racisme, ses contradictions. Les caméras n’ont rien raté : le malaise, la surprise, la colère rentrée. Le choc était total. Et soudain, les murs de la Maison-Blanche ont résonné d’une leçon d’histoire que personne n’attendait.

Le Libéria, miroir d’une Amérique oubliée

Le chef d’État libérien n’a pas mâché ses mots. Il a évoqué la fondation du Libéria, terre d’accueil pour des milliers d’anciens esclaves affranchis, envoyés d’Amérique au XIXe siècle. Il a rappelé que Monrovia, la capitale, porte le nom du président américain James Monroe, et que la Constitution libérienne s’inspire directement de celle des États-Unis. Mais il a aussi souligné les blessures, les humiliations, les promesses trahies : la ségrégation, la violence, l’exploitation économique, le mépris persistant. « Votre histoire, monsieur le Président, c’est aussi la nôtre. Mais nous, nous n’avons jamais oublié d’où nous venions. » La salle, d’ordinaire si bruyante, s’est figée. Trump, déstabilisé, a tenté de répliquer, mais les mots du président libérien avaient déjà fait mouche.

Une leçon d’histoire en pleine crise mondiale

L’échange n’aurait pu tomber à un moment plus explosif. Alors que les États-Unis traversent une nouvelle vague de tensions raciales, que les débats sur la mémoire, les statues, les réparations agitent la société, voir un chef d’État africain retourner l’histoire américaine contre elle-même a eu l’effet d’un électrochoc. Les réseaux sociaux se sont enflammés, les éditorialistes ont salué le courage du président libérien, certains ont dénoncé l’humiliation infligée à Trump. Mais au-delà du choc médiatique, c’est la question du rapport de l’Amérique à son propre passé qui s’est invitée au cœur du pouvoir. Et cette fois, impossible de détourner le regard.

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