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Donald Trump menace aussi les alliés de la Russie de droits de douane de 100% sans accord sur l’Ukraine d’ici 50 jours
Credit: Adobe Stock

Trump fixe un délai implacable : 50 jours pour une paix ou l’orage tarifaire

Le 14 juillet 2025, Donald Trump a surpris, sidéré même, l’ensemble de la communauté internationale en lançant un ultimatum unique : la Russie a cinquante jours pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine de voir s’abattre une double peine de sanctions économiques. Mais l’essentiel, la fracture nouvelle : pas seulement la Russie, non, mais l’ensemble de ses alliés, « tous ceux qui contribuent à soutenir la machine de guerre de Moscou ». L’homme fort de Washington n’a pas fait dans la dentelle : si « un accord n’est pas signé dans 50 jours», chaque produit provenant d’un allié objectif ou économique de la Russie sera frappé de droits de douane de 100%. Cette crise hors normes change le registre traditionnel des tensions et des sanctions. Jamais une telle menace de dévastation économique, aussi frontale – aussi sèche – n’avait été posée sur la table contre des nations tierces, partenaires, parfois même alliés traditionnels des États-Unis.

Les alliés de Moscou dans le viseur : entre angoisse et incompréhension

L’annonce de droit de douane de 100% a placé le bloc des alliés de la Russie dans une situation aussi intenable qu’inedite. La Chine, l’Inde, ou encore le Brésil, gros importateurs et partenaires commerciaux de Moscou, voient là planer le plus grand danger sur leurs économies : non seulement leurs relations commerciales avec les États-Unis sont menacées, mais aussi leur positionnement diplomatique. La brutalité du message n’a laissé place à aucune négociation : « c’est 100%, c’est comme ça ». Les réactions ne se sont pas fait attendre, oscillant entre la consternation, la dénonciation d’un « chantage commercial », et des tentatives plus feutrées d’ouvrir – encore – une fenêtre de dialogue. Mais la fenêtre se rétrécit jour après jour, et chacun perçoit le coup de massue potentiel sur la stabilité déjà vacillante du commerce mondial.

Un virage américain, entre intransigeance et gesticulation politique

La doctrine Trump, elle diverge du « America First » historique : ici, c’est l’Amérique menaçante, presqu’arrogante, qui impose son tempo. La rhétorique est celle de la rupture, une sorte de poker nucléaire du tarif douanier. Énoncer, réitérer : « je suis déçu de Poutine », dit Trump, « nous pensions avoir un accord il y a deux mois, ce n’est pas le cas, il y aura des droits de douane secondaires ». Pas de place aux demi-mesures, ni à la subtilité. Si certains alliés européens cherchent la parade, l’essentiel est ailleurs : le message, martelé, sous-entend que la patience américaine a des limites, et que cette limite est désormais hiérarchisée à 50 jours, pas un de plus. L’urgence, la bascule, la surenchère permanente : voilà l’essence du moment.

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