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Trop peu, trop tard : l’occident à genoux devant la chute possible de l’Ukraine
Credit: Adobe Stock

L’histoire s’écrit parfois avec la lenteur poisseuse d’un cauchemar qui refuse de s’achever. Ces dernières semaines, chaque jour emporte un espoir, grignoté par l’inertie, la lâcheté ou l’épuisement. Dans les rues de Kyiv, la rumeur gonfle : l’aide américaine s’envole enfin, des missiles Patriot et des obus d’artillerie filent vers le front, tandis que l’Allemagne annonce un soutien massif pour la fin juillet, promesses alignées sur les rails de l’urgence. Sur les écrans, Trump martèle ses 50 jours, brandit l’ultimatum comme une massue, mais au Kremlin, on ricane, on parodie la menace, on fait mine de ne pas y croire, histoire de mieux prolonger l’agonie ukrainienne. Et dans l’ombre, l’angoisse rampe : si l’Ukraine tombe, ce ne sera plus la défaite d’une nation, mais l’échec compact de tout un Occident trop lent, trop frileux, trop tardif. Est-il encore temps de sauver ce qui peut l’être, ou l’heure du souvenir honteux a-t-elle déjà sonné ?

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