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Jd Vance, la dernière marche vers le pouvoir
Credit: Adobe Stock

L’inattendu JD Vance, de la misère à la lumière

Il y a trois ans, son nom flottait à la surface des débats littéraires et des talk-shows : un souvenir d’enfant blessé au fond de l’Ohio, griffé par la pauvreté et la rage. Aujourd’hui, JD Vance s’avance, silhouette tendue, sur la scène sombre d’une Amérique chavirée. L’auteur de « Hillbilly Elegy » — oui — cet homme-là que l’on disait observateur, observé, est devenu l’acteur principal d’un récit beaucoup plus vaste, rauque. On croyait son expérience limitée à la dénonciation d’un malaise ; on le découvre dans l’arène, prêt à tout, guidé par une ambition à la fois froide et fiévreuse. Vance, maintenant, c’est le sénateur qui fascine et effraie. Son raz-de-marée dans l’Ohio fut plus qu’une victoire électorale, ce fut la promesse d’un basculement. Les caméras le talonnent, les micros s’entrechoquent, ses mots pèsent lourd. On l’écoute, on le craint.

La veille du grand soir : Vance, vice-président putatif

Rarement scrutin n’a concentré autant de regards, d’angoisses, de pari. Nous sommes en plein cœur de juillet 2025, à quelques heures de la convention républicaine, et voilà que le nom de JD Vance se détache, fait trembler, bouleverse l’attente. Le bruit sourd est devenu fanfare : il sera, à moins d’un cataclysme, le colistier de Trump, celui à qui l’on passe le flambeau si la tempête exige un nouveau capitaine. Une génération entière tente de comprendre. Ils se souviennent de la pauvreté blanche dont il fut le porte-voix, des dîners mal éclairés, des larmes, du désespoir transmué en carburant politique. Désormais, Vance, c’est un stratge, entouré de vieux conseillers, dans des salons où se jouent l’avenir de l’Ohio et celui, plastique, du parti républicain. Il discute avec les pontes, séduit les talk-shows, murmure à l’oreille de Trump, l’ombre d’un destin présidentiel planant déjà, féroce, immobile.

Explosion médiatique après l’annonce stratégique de Trump

La nouvelle éclate fin juillet, à peine le soleil levé. Donald Trump tient parole : il choisit JD Vance pour marcher à ses côtés. Les unes se succèdent, les flashs crépitent, les adversaires se regroupent. Les marchés ? Ils s’affolent, oscillent, cherchent un sens. CNN titille les failles de Vance, Fox News l’encense, Twitter vrombit. Inévitablement, la question fuse : comment un homme aussi radical, féru de nationalisme économique, peut-il se retrouver, à 40 ans à peine, à une respiration du Bureau Ovale ? Les analystes hésitent. Personne n’ose prédire la suite. Vance impose la terreur tranquille, la crainte d’une Amérique qu’on n’a pas voulu voir — et qui, ce soir, frappe à la porte du pouvoir.

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