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Tempête d’amnésie : Trump en croisade pour éteindre l’incendie Epstein
Credit: Adobe Stock

Le scandale Epstein relancé dans l’Amérique de 2025

Des ombres suintent à nouveau sous le tapis déjà très, trop épais de la Maison-Blanche. En 2025, alors qu’un été de plomb écrase Washington, un feu mal éteint s’est rallumé : le scandale Epstein ressurgit, éclaboussant les hauteurs du pouvoir, grignotant les fondations à coups de révélations, de lettres obscènes, de documents gardés prisonniers sous scellés. On pensait l’affaire close, étouffée à la hâte en 2019 avec la mort trouble du financier dans sa cellule de New York. Mais non, il y a des braises qui refusent l’oubli. Cette semaine, une secousse a tout ravivé : la presse, titillant une vieille blessure, exhibe une lettre d’anniversaire, prétendument salace, adressée par Donald Trump à Jeffrey Epstein lui-même en 2003. Les réseaux grondent, le peuple fulmine, la vérité s’évapore dans les interstices. On n’écoute plus, on hurle. Et Trump, le gladiateur devenu président, entre dans l’arène, prêt à tout pour sauver sa peau, quitte à mettre le feu au baril d’essence.

Les nouveaux documents : promesse ou écran de fumée ?

La tension est telle qu’un geste spectaculaire s’impose. Vendredi, Donald Trump ordonne la publication de nouveaux documents judiciaires liés à l’enquête sur Epstein. Une course contre la montre, un désir de contrôle alors même que son propre camp l’accuse de cacher l’indicible. Sur le ring, le Department of Justice, ballotté par les contradictions et tiraillements politiques, requiert officiellement que le juge fédéral de Manhattan rende publics les témoignages de Grand Jury liés au dossier. Dans ce chaos, une promesse de transparence flotte dans l’air vicié. Mais caché derrière l’écran de fumée, le risque est énorme : des victimes ignorées ou à nouveau exposées, des noms sans défense, une avalanche de rumeurs incontrôlées, une société prête à s’embraser sur l’autel de la transparence.

La contre-attaque judiciaire : entre fureur et frénésie

Tout s’accélère. L’été américain n’a jamais semblé aussi long, aussi moite. Donald Trump, furieux contre la presse qui ose relier son nom à celui d’Epstein encore et encore, dégaine son arsenal judiciaire. Sans attendre, il attaque le Wall Street Journal, Dow Jones, News Corp. et leur patron Murdoch, exige des milliards de réparations pour avoir, selon lui, osé publier un faux, une lettre obscène — tout en clamant n’avoir jamais écrit le moindre mot à ce « crapule ». La guerre n’est plus feutrée, elle éclate au grand jour, inversant les rôles habituels : la presse s’accroche à ses révélations, Trump joue la victime calomniée. Deux armées dressées sur la scène médiatique, chacun hurlant son droit, chacun affûtant sa vérité.

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