Aller au contenu
Capitulation impossible : l’Ukraine enflamme Moscou, la paix piétine sous les drones
Credit: Adobe Stock

Une capitale sous choc, vitrifiée par la peur

Ce n’est plus une guerre loin des caméras, dans la boue d’Avdiivka, ni même une querelle figée dans des tranchées anonymes de l’est. Moscou flambe, grésille sous les frappes : la guerre est entrée, brutale, directe, dans le cœur nucléaire de la fédération russe. Là où, hier encore, les puissants dînaient sans crainte de la moindre alerte, les sirènes hurlent, les immeubles se calfeutrent, la population s’étrangle de stupeur. Impossible de faire semblant que le front est loin. Des drones ukrainiens surgissent, methodiques, inattendus, transformant une périphérie saturée de béton en terrain d’essais explosifs, laissant derrière eux panique et fumée. Les images affluent – brèves, haletantes, impossibles à contredire, envoyées par des Moscovites jamais préparés à voir un ciel soudain lézardé de feu. Sous la terreur, on entend surtout une question : la Russie a-t-elle déjà perdu la guerre invisible de la surprise ?

Incendie à la porte de Moscou : drones, flammes et sidération instantanée

Le feu a pris – littéralement, symboliquement – aux abords de la capitale. Des sources concordantes confirment au moins une explosion majeure près de Zelenograd, mais au-delà du point d’impact, c’est toute la croyance dans “l’arrière inviolable” qui s’effondre. Camions de pompiers, militaires errants, population forcée d’écrire des messages à la hâte, dans l’hésitation et la panique : “On va bien, pour le moment.” Les autorités tentent de sauver la face par quelques vidéos contrôlées, minimisent, parlent “d’engins neutralisés”. Mais dans la rue, c’est la panique froide, le long cauchemar éveillé d’un peuple brutalement tiré de son confort indifférent. Le conflit n’est plus une abstraction : il illumine le ciel de sa vérité la plus crue.

Négociation suspendue : Kiev tend la main, Moscou grince des dents

En pleine tempête, l’Ukraine ose une manœuvre politique dantesque : proposer, publiquement, de relancer les négociations de paix “dès la semaine prochaine”. Mi-cynisme, mi-geste de pub, la main tendue s’accompagne d’une pluie d’acier, déchirant le storytelling pro-Kremlin d’un “ennemi anti-paix”. Les conseillers de Zelensky dégainent, en parallèle des drones, des déclarations émeraudes : pas d’Ukraine divisée, pas d’accord sans retrait, pas d’arrêt tant que le ciel russe bruisse du bruit de la vengeance. L’effet est immédiat : à Moscou, on crie au “chantage sous menace”, en Occident on hésite entre admiration pour la fermeté ukrainienne et peur d’un engrenage irrémédiable.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

More Content