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Moscou sous menace : l’Ukraine prête à déclencher une pluie de Tomahawk et de drones
Credit: Adobe Stock

La tension qui coupe le souffle à l’aurore

Il flotte ce matin sur l’Europe, et spécialement sur Moscou, une atmosphère qu’on ne connaît qu’aux abords d’une tempête sans nom. Les infos fusent, insidieuses, sur les réseaux, dans les rédactions, chez les diplomates : l’Ukraine disposerait, dès aujourd’hui, d’un arsenal de missiles Tomahawk et de drones prêts à s’abattre sur la capitale russe, multipliant les pesanteurs des heures blafardes qui précèdent la violence. Les ambassades s’affolent. Des images de raffineries noircies, de rails immobiles, de stocks militaires éventrés circulent déjà, prémonitoires ; des avions détournent leur axe, des écoles improvisent des exercices d’évacuation, la ville s’étire sur sa peur comme une bête acculée à la paroi de la crise. Ici, la menace n’est plus invisible : elle est tangible, transpire sur les peaux, s’infiltre dans les regards, s’imprime dans la matière même du quotidien.

L’arme fatale : le Tomahawk, une faille dans les murailles

L’annonce, elle, tombe comme un glas : après des mois – années – de négociations, de promesses à demi-mot, Washington aurait confirmé l’expédition effective de Tomahawk à portée stratégique, capables de frapper Moscou depuis l’ouest ukrainien ou la mer Noire. Ces missiles mythiques, à la réputation forgée dans l’acier de conflits passés, sont désormais dans l’arsenal ukrainien, épaulés par une nuée de drones longue distance pilotés par une génération élevée dans le code et le désespoir. Fini le temps des roquettes artisanales et des ripostes locales : c’est l’ère du ciblage chirurgical, du tonnerre téléguidé, de la peur injectée dans la chair du pouvoir russe lui-même. Un Tomahawk, ce n’est pas qu’une ogive, c’est la promesse d’atteindre, n’importe où, n’importe qui, à tous moments.

Moscou, prisonnière de la sidération

Dans le saccade des news, Moscou s’enlise dans l’attente : plus d’invasion “loin de chez soi”, plus de guerre “délocalisée”. La pression change de camp. Les alertes se multiplient : un avion non identifié ici, un vol de drones là, les anti-aériens russes cramponnés au radar, épuisant leurs réserves, multipliant les faux positifs, incapables de deviner d’où surgira la première grêle. Ce n’est pas la rumeur d’un éventuel bombardement : c’est la certitude, brouillée mais tenace, que le mécanisme de la peur fonctionne à plein. Chaque instant porte le soupçon : et s’il ne s’agissait plus d’un jeu de dissuasion, mais du prélude à la frappe réelle ?

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