Aller au contenu
Canada sous pression : l’ultimatum de Trump et la guerre commerciale qui affole l’Amérique du Nord
Credit: Adobe Stock

L’onde de choc Trump : une déclaration incendiaire

L’Amérique du Nord vacille, son équilibre fissuré, à cause d’un simple courrier. Un président, Donald Trump, secoue la planète économie en envoyant à Ottawa un ultimatum à la fois glacial et tonitruant : le Canada a jusqu’au 1er août pour accepter un nouvel accord commercial ou se voir infliger des tarifs douaniers dévastateurs de 35%. La menace, brute, claque comme un fouet. Les marchés s’affolent, les sièges sociaux tremblent, les familles de travailleurs retiennent leur souffle. Car cette fois, il ne s’agit plus de promesses en l’air, mais d’un acte imminent—une guerre commerciale totale, inédite, presque irrationnelle.

Cette déclaration, venue relancer une suite de bras de fer remontant à plus de deux ans, symbolise l’impasse où s’enlise la relation entre Washington et Ottawa. Trump, sûr de lui, implacable, déclare que « le Canada pourrait bien être un pays où l’on fait juste payer les tarifs, ce n’est même plus une négociation. » Les tablettes frémissent sous les notifications, les gros titres s’excitent. Les exportateurs de bois, de voitures, d’acier—tous sentent la menace peser comme une enclume. Aucun secteur n’est épargné. Les mots du président déstabilisent jusqu’au plancher des usines de Windsor, sur la rivière du Détroit, là où l’économie dépend de chaque cargaison traversant la frontière.

La tension grimpe, palpable, féroce. Les représentants canadiens tentent de raisonner leurs voisins, multipliant les rencontres diplomatiques. Dominic LeBlanc, ministre du Commerce, garde un sourire tendu après chaque réunion à Washington. Mais le compte à rebours s’accélère. Un embargo massif, c’est sortir la tronçonneuse dans un magasin de porcelaine économique mondial. Les analystes parlent de « suicide collectif », d’autres de « stratégie du chaos » contagieuse. En arrière-plan, tous imaginent des rayons vides, des prix qui flambent, des faillites en cascades. Le rideau est levé sur un théâtre d’urgence absolue.

Escalade sans pitié : rappel des hostilités récentes

Mars dernier a été, pour l’Amérique du Nord, un déflagration. Trump a frappé fort, imposant d’abord 25% de droits de douane sur presque tous les produits canadiens, sauf l’énergie, déjà ponctionnée à 10%. Ottawa réplique, instantanément, avec ses propres contre-mesures sur 30 milliards de dollars américains, une pluie de taxes sur le jus d’orange, le vin, l’acier, l’électronique… Rien que le papier, celui qu’on tient entre les doigts, quadruple de prix pour certains imprimeurs de Montréal. Trois semaines plus tard, contre-attaque supplémentaire : la riposte commerciale du Canada vise jusqu’à 155 milliards d’exportations américaines. Un titans’ clash qui embrouille les filières les plus intimes : l’automobile, l’agroalimentaire, le bétail, l’acier, l’aluminium. Même les tomates de Windsor n’échappent plus à l’ombre noire du protectionnisme.

L’Oncle Sam brandit le missile « USMCA », l’accord de libre-échange censé garantir la paix tarifaire. Mais Trump déchire, menace, temporise, puis relance la pression. Les véhicules non conformes à ce traité sont frappés, les pièces détachées aussi. Les dirigeants de Ford et General Motors hurlent à la catastrophe, préviennent que le secteur pourrait s’effondrer—et, dans un souffle, fermer des dizaines d’usines jusqu’à Oshawa. Le statu quo vole en éclats, la confiance est piétinée en public.

Simultanément, le dollar canadien vacille sur le fil, et la Bourse de Toronto tangue. Derrière l’écran, la valse des lobbyistes s’intensifie à Ottawa comme à Washington. Les discussions entre Mark Carney et Howard Lutnick, l’éminence du commerce américain, ne produisent rien de concret. Chacun attend que l’autre craque. Mais en coulisse, les ouvriers, les agriculteurs, les commerçants… eux, n’attendent plus rien que le chaos ou le sursaut.

Le compte à rebours de l’angoisse : trois jours pour survivre

L’horloge tourne, cruelle, mécanique, froide. Il ne reste plus que quelques jours. Si Ottawa ne plie pas, la tornade des 35% va s’abattre sur l’économie canadienne. Les médias saturent d’interviews alarmistes. Des fabricants préviennent que le moindre relèvement de taxes provoquerait des licenciements, immédiats, massifs. Le secteur automobile, déjà meurtri par les tarifs précédents, menace d’asphyxie. La tentation de déménager les chaînes de production reflue comme une marée noire dans l’esprit des industriels. Le secteur minier, les agriculteurs sous quotas, les entreprises de robotique—tous lèvent les bras, impuissants, espérant une échappatoire.

Le gouvernement fédéral réunit cellule de crise sur cellule de crise, les provinces réclament des boucliers sociaux. Pour la première fois depuis quarante ans, on évoque sans détour l’éventualité d’une récession franche au Canada, si la guerre commerciale s’installe. La BC et le Québec évaluent les pertes potentielles à près de 100 000 emplois. Les consommateurs, eux, observent déjà la valse des prix dans les grandes surfaces : le bœuf, la bière, les matériaux de construction, tout grimpe, jusqu’aux jouets pour enfants.

L’incertitude s’infiltre partout. On ne sait plus si la prochaine action sera un assouplissement ou une nouvelle rafale de rétorsions. Les rumeurs de négociations secrètes se multiplient mais personne, pas même les initiés, ne les voit aboutir. Trois jours : c’est toute une vie pour une économie prise en otage ; c’est l’attente, c’est la peur du zéro pointé, c’est le Canada suspendu.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
More Content