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Donald Trump s’apprête à renverser une détermination scientifique fondamentale sur les méfaits des gaz à effet de serre
Credit: Adobe Stock

Voilà, dès les premiers jours de ce nouveau mandat, Donald Trump plante le décor. Fini les demi-mesures, place au chamboulement. Il s’avance, sourire orné d’une confiance désarmante, et, d’un revers de main, balaie l’une des plus solides déterminations scientifiques de notre siècle : les méfaits indiscutables des gaz à effet de serre. Panique dans les laboratoires, sarcasme dans les couloirs du Congrès, stupeur jusque dans les rues de New York. D’où sort cette certitude soudaine, ce rejet catégorique du consensus scientifique mondial ? On aurait aimé croire à une blague. Aucune blague. Voici l’ère de l’ébranlement climatique version américaine, un choc dont l’onde s’amplifie bien au-delà du territoire.

Un président face à la science : une opposition frontale

L’homme fort de Washington ne se contente pas de montrer du scepticisme. Il orchestre une offensive méthodique et inédite contre la science du climat : licenciements massifs dans les agences fédérales, budgets sabrés, effacement des mentions du changement climatique des sites officiels, retrait fracassant des États-Unis des accords internationaux comme l’Accord de Paris. D’aucuns voient là une volonté farouche de restaurer une souveraineté perdue, d’autres, la montée d’un obscurantisme qui sape les bases de la transition écologique.

La parole décomplexée : stratégie du doute et climatoscepticisme viral

Devant ses partisans, Trump ironise, dédramatise, multiplie les punchlines. Le changement climatique n’existerait-il que dans l’esprit de quelques scientifiques zélés, soucieux de soutirer des budgets publics ? Il martèle que la planète a toujours connu des cycles de réchauffement et de refroidissement, méprisant le travail du GIEC et les milliers d’études pointant la responsabilité humaine dans la hausse vertigineuse des émissions de CO2. Il confond volontiers la notion de réchauffement global avec la variabilité naturelle du climat. Sa rhétorique devient virale : vidéos partagées par milliers, extraits repris en boucle sur les réseaux, l’Amérique du doute prospère sous la bannière du « c’était mieux avant ».

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