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Pluie de feu sur l’ouest ukrainien : attaque massive sur la ville de Lutsk et son aérodrome
Credit: Adobe Stock

Dans la nuit suffocante du 11 juillet 2025, alors que la guerre semblait vouloir oublier l’ouest de l’Ukraine, un orage de missiles et de drones russes s’est abattu sur la paisible ville de Lutsk. Le ciel s’est déchiré, les alarmes ont hurlé, les murs ont tremblé sous les détonations qui signalaient la cible : l’aérodrome stratégique, poumon logistique et militaire dans une région que l’on croyait un havre fragile. En quelques heures, l’illusion de tranquillité s’est consumée dans l’odeur acre de la poudre, la lumière des incendies, les cris désorientés d’une population surprise, déchirée, bouleversée. Les secours, dépassés, pataugeaient dans les décombres, ramassant morceaux de vie, morceaux de corps.

L’inimaginable surgit de la nuit

Impossible de décrire la sensation d’être pris au piège sous des vagues explosives venues du ciel. Lutsk, ville lointaine de la ligne de front, s’est retrouvée broyée, effacée par la fulgurance d’une attaque préparée avec une minutie glaciaire. Près de 600 missiles et drones russes ont fondu sur l’ouest de l’Ukraine, ciblant très précisément l’aérodrome de Lutsk et frappant des zones civiles pourtant jusque-là épargnées.

Destruction ciblée de l’aérodrome : le cœur stratégique visé

Les défenses antiaériennes, dépassées par la saturation des attaques, n’ont pu éviter l’inévitable : plusieurs frappes directes ont percé les hangars, ont pulvérisé la piste et brûlé la tour de contrôle. L’aérodrome, pivot des évacuations, du soutien militaire, s’est transformé en sarcophage de métal tordu et de gravats fumants. Pertes matérielles, victimes civiles et militaires, généralisation du chaos : voilà le prix d’un coup de force dont la froideur impressionne et soulève la question, brutale, de la sécurité en Europe orientale.

Lutsk : de bastion caché à cible prioritaire

Pourquoi Lutsk, encore ? Pourquoi ce coin d’Ukraine resté jusqu’ici à l’ombre de l’horreur ? Parce qu’il y avait là, sous la surface tranquille, des infrastructures, un aérodrome discret mais vital, un point d’entrée pour la logistique alliée, des stocks, des vies. Moscou le savait, a décidé de le réduire au silence, d’envoyer un message. Il est passé.

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