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Trump, L’Amérique ne recule jamais, nous finissons toujours ce que nous avons commencé.
Credit: Adobe Stock

C’est une aube sale qui suinte sur Washington. Grise, nerveuse. Dans les couloirs de la Maison-Blanche, les portes claquent. Les grondements de l’histoire remuent les murs. Donald Trump les martèle de sa voix : « L’Amérique ne recule jamais, nous finissons toujours ce que nous avons commencé. » Finissons ? À quel prix ? Dans une capitale paralysée d’attente, la tension se découpe au couteau. Les regards sont fixés sur l’Ukraine, brisée, hurlante, assiégée. Partout, des images de tanks, de ruines, d’enfants aux yeux cernés d’ocre. Oui, l’urgence claque comme un fouet. L’heure n’est plus aux messes basses ni à la diplomatie à la petite semaine. Trump martèle sa promesse : pas question de laisser tomber Kyiv. Mais derrière la flamboyance, que reste-t-il de l’engagement américain, aujourd’hui, maintenant, sous ses coups de menton et ses annonces de dernière minute ?

Une rumeur vaine s’effondre, puis se dresse à nouveau. Les mots s’entrechoquent, volontairement ou non. Les enjeux oscillent entre coup de bluff électoral et véritable fracas militaire. Et moi, je regarde, incrédule, ce ballet navrant où chaque geste se veut décisif et chaque hésitation peut tout faire basculer. Un homme, une promesse, un peuple otage de la grande scène internationale : l’Ukraine tient bon, et Trump, une fois de plus, met le feu aux poudres – ou tente de jouer les arbitres sur un baril de dynamite.

Washington, Kiyv, Moscou : le triangle des tempêtes. La gravité de l’instant vous glace le sang. Sous les projecteurs, sous les drapeaux, l’histoire bascule en temps réel. La question : qui aura le dernier mot, qui paiera le prix ultime pour cette farce tragique composée de tweets, de missiles Patriot et de bravades de fin de nuit ?

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