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Trump veut détruire des stocks de contraceptifs destinés aux pays défavorisés
Credit: Adobe Stock

Est-on là, au front renversé de l’histoire ? Vous lisez bien : des montagnes entières de contraceptifs, payés par le contribuable américain, assemblés dans l’unique objectif de soutenir les pays les plus vulnérables, vont être tout simplement détruits, incinérés, décimés au nom d’une logique que bien peu peuvent aujourd’hui comprendre. L’ère Trump, marquée par des inflexions idéologiques brutales, choisit désormais d’imprimer dans le réel une nouvelle forme de gaspillage, aussi cruelle qu’inefficace, qui touche le corps des femmes et la souveraineté des nations les plus exposées aux crises sanitaires.

Une décision lourde de conséquences, incompréhensible à l’échelle globale

Voilà le décor : près de 10 millions de dollars de contraceptifs — implants, pilules, dispositifs intra-utérins, injections et autres moyens de maîtriser une fertilité non désirée — sont immobilisés dans un entrepôt en Belgique. Leur destin ? Être envoyés en France pour y être brûlés, au lieu d’atteindre les adolescentes, les femmes, les familles meurtries par la précarité en Afrîque subsaharienne ou dans des camps de réfugiés. Les raisons ? Officiellement, cela s’expliquerait par des contraintes administratives, des politiques de financement restrictives baptisées d’anachronismes tels que le Global Gag Rule ou encore des motifs moraux liés à l’avortement. Mais lorsqu’on gratte la surface, c’est avant tout l’idéologie, la volonté de marquer de son empreinte une contradiction éloignée des impératifs sanitaires qui surgit.

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