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Apocalypse aux portes : et si la guerre en Ukraine dévorait le monde, la Russie face à l’OTAN
Credit: Adobe Stock

Des tambours de guerre qui se rapprochent

J’entends les échos, là – ce grondement sourd, plus fort chaque matin, chaque nuit. La guerre en Ukraine s’étire, se tord, s’enlise. Les bruits de bottes résonnent de la mer Noire aux faubourgs de Varsovie. Il y a ce parfum de poudre, ce souffle qui, d’abord, ne concernait qu’un pays martyrisé et qui désormais… menace d’embraser l’immense brasier européen. Plus d’un an après le dernier baroud diplomatique, la tension a franchi toutes les lignes – l’OTAN se tient prête, la Russie menace, les frontières s’estompent dans les discours. L’impensable, la guerre élargie, une conflagration mondiale qui semblait reléguée à nos pires rêves, s’étale soudain dans les rapports, les éditos, partout. Oui, la peur, palpable, grandit. Ce matin, j’ai relu les titres. Je me suis dit : et si la prochaine étincelle venait d’Ukraine, mais consumait la planète entière ?

L’irrépressible mécanique de l’escalade

Le fracas des sanctions, la surenchère des discours. Washington hausse le ton, Moscou durcit sa réponse, l’ONU s’enlise dans la parole vaine. Est-ce un engrenage ? Ou le pur produit d’erreurs accumulées, de constellations géopolitiques désalignées ? Je regarde – Russie, OTAN, Etats-Unis, alliés, le grand bal des puissances. Personne ne veut la guerre. Tous s’y préparent. Derrière les trophées de l’innovation militaire, sous la bannière techno, sous le vernis du progrès, revient le vieux schéma : la force brute, le nombre, la logistique, la peur. Et puis, tout ce que promet l’apocalypse moderne.

Peur et fascination : l’Europe entre deux feux

L’Europe palpite entre angoisse et défiance. Les citoyens, la nuit, scrollent frénétiquement sur leurs téléphones, les yeux plein d’incertitudes. À Bruxelles, à Berlin, à Varsovie, on évalue des plans de mobilisation, on parle d’armement massif, on accumule les stocks, les contingents, les rationnements. Est-ce trop tard ? Les analystes parlent de « zone de friction maximale ». On fait comme si la ligne Maginot virtuelle pouvait tout contenir. Mais c’est faux – il fait froid dans le dos. L’angoisse pure — et moi, journaliste, à la frontière de l’événement, je contemple un continent qui retient sa respiration.

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