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Trump explose de colère face à la furie meurtrière russe en Ukraine
Credit: Adobe Stock

Un orage d’acier éclate sur la capitale

Il fait encore nuit noire au-dessus de Kyiv lorsque l’enfer s’abat : une pluie infernale de missiles et de drones russes se fracasse sur la ville. Les sirènes hurlent dans le froid, réveillent les familles dans leur lit, brisent tous les répit, fendent la ville en deux. Les yeux hagards des enfants, l’odeur de la fumée et la poussière qui fait tousser les survivants, voilà la nouvelle réalité d’une capitale marquée au fer rouge par la guerre. Ce n’est plus simplement une frappe, c’est une descente aux enfers, méthodique, insensible. Les immeubles éventrés saignent leur béton sur les trottoirs ; les écoles, hôpitaux, universités deviennent des cendres.

La violence de cette attaque ne laisse aucun doute quant à l’intention russe : frapper fort, frapper partout, frapper pour saturer, pour épuiser toute résistance. Pas moins de 15 morts selon les premiers bilans, dont un enfant. Plus de 140 blessés, parmi lesquels des petits, des anonymes, des visages oubliés par l’actualité. Mais pour la première fois depuis longtemps, une onde de choc secoue l’Occident : ces images-là, comme une cicatrice au cœur de l’Europe, où même les cœurs les plus endurcis hésitent à détourner les yeux. À cet instant, chaque minute semble tremblée, suspendue sur un fil de peur gluant.

À mesure que le jour se lève, les secours affluent, la poussière se mêle au sang, et dans la cacophonie, un mot, un seul, revient : “Pourquoi ?” L’atmosphère est vibrante de rage contenue, et chaque habitant devient témoin, acteur, parfois victime, d’un drame qui dépasse l’entendement. Le silence qui suit la frappe est un abîme. L’Ukraine tout entière retient son souffle.

L’inertie du Conseil de Sécurité

Alors que le monde assiste – ou détourne le regard – que font-ils, ceux censés protéger la paix ? Le Conseil de Sécurité des Nations Unies, instrument supposé de la diplomatie et du maintien de l’ordre international, n’est plus qu’un théâtre d’ombres. Les mots s’accumulent, diplomatiques, pesés, vides, effacés par la réalité des décombres. Les résolutions promettent tout, ne changent rien. Contre une pluie de feu, les communiqués ne sont que gouttelettes sur un brasier. La Russie, membre du Conseil, use de son droit de veto comme d’un bouclier cynique. Le silence est complice, l’inaction devient une arme invisible.

Dans les rues de Kyiv, les conversations résonnent d’amertume : “L’ONU est morte depuis longtemps”, lâchent certains. D’autres, épuisés, ne veulent plus entendre parler de négociations. Les Ukrainiens n’attendent plus grand-chose d’une scène internationale où l’indignation s’évapore aussi vite qu’un tweet. Pourtant cette inertie, coupable, alimente la fureur et le désespoir. À force d’être témoin impuissant, le monde court le risque de perdre son âme. Peut-on pardonner une telle apathie devant l’écrasement d’un peuple ?

Les familles qui ont tout perdu, les secours épuisés, n’entendent pas les promesses abstraites, ils veulent du concret : des boucliers, des armes défensives, un appui. L’Ukraine clame que la paix ne s’obtient pas en fermant les yeux mais en s’opposant fermement à la force brute. Pour l’instant, le Conseil de Sécurité se regarde dans la glace, honteux, démuni, presque complice par omission.

Zelensky sollicite l’appui occidental

En première ligne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’attend pas que la poussière retombe. Les mots sont clairs, crus, dépouillés : “La paix sans la force est impossible.” Pour Kyiv, le “partenariat” avec l’Occident ne doit plus être un slogan, mais le socle d’un engagement résolu. Des drones, des systèmes de défense aérienne, des missiles : voilà ce qu’il réclame sans relâche. Il sait que son peuple paie chaque minute de retard en vies et en larmes. Dès l’annonce de la dernière vague de frappes, Zelensky téléphone à ses alliés, multiplie les messages, harcèle presque pour que les promesses deviennent enfin actions.

Il évoque Trump, Macron, Starmer, tous les chefs d’État “amis” à qui il confie une mission claire : livrer, sanctionner, condamner, agir, enfin. Pour lui, chaque cargaison de Patriot, chaque batterie de défense anti-aérienne, chaque promesse transformée en acte peut sauver des milliers de vies. Ce n’est pas de la diplomatie, c’est de la survie. Pour la énième fois, l’Ukraine martèle : le déluge de feu venu de Russie ne s’arrêtera pas tant que l’Occident se contentera de commenter les ruines.

L’écho de ses paroles traverse la ville mutilée. “Le temps est compté”, répète-t-il. “Nous n’avons plus des jours, mais des heures.” Pour Kyiv, l’Europe et l’Amérique n’ont plus droit à l’erreur. Céder face à Moscou, c’est accepter que la terreur soit la nouvelle norme sur le Vieux Continent.

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