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Trump menace Medvedev : les États-Unis et la Russie au bord de l’abîme
Credit: Adobe Stock

Une escarmouche verbale, deux superpuissances sur le fil

Au détour d’un post sur les réseaux, c’est tout l’équilibre du monde qui vacille. Donald Trump, président américain à la rhétorique de boxeur, hausse le ton contre Dmitri Medvedev, l’ombre russe livrée aux provocations apocalyptiques. « Il entre en terrain très dangereux ! » claque l’avertissement, tranchant comme une lame dans le brouillard diplomatique. Derrière le choc des mots, la peur – indicible, viscérale – d’un emballement nucléaire ou d’un engrenage fatal. Le monde : suspendu, hagard, aux tweets, aux communiqués, aux silences torves des chancelleries. La guerre des nerfs commence, et personne ne semble vouloir redescendre sur Terre.

Trump cible la figure du Kremlin

Le duel se joue désormais à visage presque découvert. Medvedev, ancien président devenu faucon à la solde de Poutine, raille la « politique d’ultimatum » américaine et accuse Trump de « marcher vers la guerre ». Acculé, le président américain réplique en visant la légitimité même de son rival : « Qu’il surveille ses mots. Il ne comprend pas qu’il franchit la ligne rouge. » Le vocabulaire martial, nerveux, met le feu à la poudrière : plus une joute rhétorique, c’est une course à l’intimidation sur fond d’hésitations nucléaires.

Menaces, ultimatums et l’œil du cyclone

À l’origine, un simple raccourcissement de délai. Trump avait accordé 50 jours à la Russie pour engager des négociations sur l’Ukraine, il n’en tient désormais plus que 10. Le message à Poutine est limpide : agir vite ou subir une pluie de sanctions et de tarifs. Médvedev, sur X (ex-Twitter), ironise : « Chaque ultimatum américain, c’est un pas de plus vers la guerre, pas seulement entre l’Ukraine et la Russie, mais entre Moscou et Washington. » L’escalade se chiffre, s’annonce, se vit dans une angoisse sourde et omniprésente.

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