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Trump pulvérise les codes : sa colère explose face à l’horreur des frappes russes sur l’Ukraine
Credit: Adobe Stock

Des missiles fendent la nuit, l’angoisse s’empare de la ville

Les premières lueurs de l’aurore ont été effacées, trouées, lacérées par les drones russes et des missiles qui ont éventré Kiev pendant la nuit. C’est le chaos, un souffle brûlant qui traverse les rues. Les sirènes hurlent, trop tard. Sur le bitume encore chaud de la capitale, il ne reste plus que de la poussière, des cendres, des visages éclaboussés de malheur. Les hôpitaux débordent, les cris s’étouffent derrière les masques, et le silence – ce silence qui hurle plus fort que tout – s’abat sur les survivants. Dans cette obscurité dévorante, combien de sommeils n’auront jamais de réveil ? Pendant que des immeubles s’écroulent, la peur, elle, s’installe, épaisse, gluante, impossible à laver.

Les victimes, les ombres et la rage du peuple

Dans les décombres, des hommes, des femmes, des enfants fouillent à mains nues, sans savoir ce qu’ils cherchent vraiment. On ne compte plus les larmes, ni les morts : plus de seize personnes fauchées à Kiev, des dizaines ailleurs. Les noms s’effacent, mais la mémoire se grave dans chaque regard hagard. Les corps sont transportés, couverts à la hâte, la dignité parfois volée par la violence absurde de la guerre. Une mère cherche son enfant, une file interminable d’attente devant une morgue improvisée, des badauds qui filment, qui pleurent, qui crient leur rage devant la passivité du monde. Le choc n’a pas de mots, juste des gestes saccadés, des hurlements muets.

Des infrastructures civiles visées, la stratégie de la destruction

Centrale électrique, école, HLM, boulangerie : rien n’est épargné. La Russie cible les lieux de vie, étouffe la survie là où elle peut encore respirer. Du haut des ruines, les chiffres tombent : 309 drones, huit missiles, une nuit d’apocalypse au goût de métal fondu. Plus de 150 blessés à travers la capitale, les corridors des hôpitaux saturés de sang et d’espoir. La lueur d’humanité s’obstine, vacille, s’accroche à des bénévoles qui improvisent des évacuations sous le grésillement, à des médecins exténués, des pompiers tremblants. L’infrastructure urbaine, elle, n’est plus qu’un jeu de dominos chancelants, chaque frappe menaçant l’effondrement total.

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