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Mark Carney cache-t-il l’impossible équation fiscale derrière ses 150 milliards militaires ?
Credit: Adobe Stock

Derrière l’annonce tonitruante de Mark Carney promettant 150 milliards de dollars annuels d’ici 2035 pour satisfaire l’OTAN, se dissimule l’une des énigmes fiscales les plus explosives de l’histoire canadienne moderne. Cette multiplication par quatre des dépenses militaires, présentée avec un aplomb politique confondant, esquive systématiquement la question qui hante les couloirs d’Ottawa : comment diable le Canada va-t-il financer cette révolution budgétaire pharaonique ? L’économiste Trevor Tombe du MacDonald-Laurier Institute livre un calcul glaçant : cette augmentation militaire ajouterait environ 87 milliards au déficit de base d’ici 2035, combinée à 15 milliards supplémentaires d’autres engagements, créant un gouffre budgétaire de plus de 100 milliards annuels. Face à cette arithmétique implacable, Carney maintient un silence assourdissant sur les moyens de financement, préférant invoquer vaguement la « croissance économique » et les « investissements déjà prévus » pour masquer l’impossibilité mathématique de ses promesses. Cette omission n’est pas accidentelle : elle révèle l’impasse politique d’un Premier ministre pris entre les exigences trumpiennes et l’impossibilité de satisfaire ses électeurs en assumant les vrais coûts de cette militarisation forcée. L’analyse des documents budgétaires officiels révèle un vide abyssal : aucun plan de financement crédible, aucune projection fiscale réaliste, aucune stratégie de priorisation budgétaire assumée publiquement. Cette béance révèle soit une improvisation dangereuse, soit une manipulation électorale cynique qui transforme l’avenir budgétaire canadien en pari géopolitique hasardeux.

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